La justice française est ainsi faite qu’il faut une preuve tangible pour être condamné ne serait-ce qu’à quelques jours de prison en correctionnelle alors qu’un accusé peut-être INCARCERE A VIE SANS LA MOINDRE PREUVE par un jury d’assises, à plus forte raison lorsqu’il est aux ordres s’agissant de professionnels.
Dans le cas Colonna (pour qui je n’ai aucune sympathie particulière), pas le moindre début de preuve, mais uniquement des présomptions UNIQUEMENT basées sur des témoignages de condamnés s’étant tous rétractés depuis, témoignages par conséquent nuls.
En droit français, cela devrait aboutir à la remise immédiate en liberté de Colonna. Gageons que cela ne sera pas le cas : cette fois encore, la raison d’Etat (en l’occurence l’impossibilité de déjuger le Président) prévaudra, au mépris des principes les plus élémentaires.
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