Il faudra donc multiplier des stratégies techniques et légales pour parvenir à y installer la discrimination qui règne naturellement au pays de la télévision : et malgré tout, ce n’est pas gagné.
Je pense que le concept d’anomie créé par Durkheim est central pour comprendre la situation. On parle one to one et b to b dans l’internet. En fait, le vieux modèle des médias c’était one to every, ça c’était la Voix de son maître, l’ORTF, de Gaulle et Peyrefitte. Avec Bouyghes, Sarkosy et quelques autres on est dans le one to any. Le problème, c’est qu’internet pousse vers le any to any.
Dans ce contexte, la notion d’auteur fait vraiment problème tout comme la notion de propriété intellectuelle. Je renvoie à l’article de Florentin Piffard du 3 février et à certains commentaires qu’il a suscités. Un des grands sujets d’internet, à la racine, c’est l’agrégation des informations, des pensées et des images. Les auteurs, les propriétaires et la monétarisation des échanges sont un obstacle, on s’éloigne inévitablement de l’autor-ité pour se rapprocher du phénomène de l’imaginaire qui est naturellement culturel et collectif. L’individu a une place dans le système qui n’est plus tout à fait celle de l’individualisme des protestants libéraux.
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