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Sylvain Reboul Sylvain Reboul 1er mars 2009 09:59

Quelques remarques sur votre trop long article (qui veut trop embrasser dans un article WEB journalier mal étreint) bien que très interessant car stimulant la reflexion

La poltique de NS n’est pas (plus) ultra-libérale mais nationale, voire étatiste pseudo-libérale ; c’est pourquoi son discours peut séduite largement de la droite à la gauche tous ceux qui pensent encore qu’il existerait une économie nationale. Or on sait que les entreprises du CAC 40 sont, d’une part largement financées (plus de 40%) et donc leurs sous-traitants par des capitaux américains ou étrangers et que d’autre part leurs marchés et activités en France ne représentent que 15% de l’ensemble de leur chiffre d’affaire. Ce que cherche à faire NS est de construire des ensembles multinationaux qui soient profitables au maximum de capitalistes patrons et cadres très supérieurs prétendument français et de maintenir en France une part un peu plus importante de leurs activitésau service de son but qui est aussi le but concurrent de tous nos partenaires européen.

Il est faux d’affirmer qu’Adam Smith ne comptait que sur l’égoïsme exclusif pour faire tourner l’économie à l’équilibre, car celui-ci devait s’exercer sur ce fond de sympathie qui seule permet de prendre en compte que son propre iintérêt suppose que l’on soit capable de comprendre l’intérêt des ses partenaires dans le cadre d’un relation durable mutuellement profitable. Le fond de la relation économique est pour lui la confiance qui suppose la mutualisation en effet automatique, mais dans ce cadre seulement, de l’intérêt bien compris. De plus A. Smith était parfaitement conscient que les inégalités économiques engendraient protections et monopoles anti-libéraux et que l’état était enclin au monétarisme et au protectionnisme des plus puissants contre les plus défavorisés ; les travailleurs salariés. Il serait bon que l’on relise A. Smith et que l’on ne se contente pas de répéter, comme les petits marquis incultes du prétendu l’ultra-libéralisme (ou anti-libéral despotisme du capital), la fable du boucher sorti de son contexte, celui de la théorie morale de la sympathie naturelle.

Pour conclure la question est de savoir si l’on peut, non pas moraliser le capitalisme contre l’intérêt des capitalistes , ce qui n’a pas de sens, mais obliger polltiquement les capitalistes à comprendre leur intérêt en société de telle sorte qu’ils n’utilisent pas leur pouvoir comme des despotes irresponsables au point de perdre la confiance sur laquelle repose leur intérêt bien compris, y compris celle, toujours minimale et objet de conflit, de ceux qui travaillent pour eux .

Lire mon étude et les textes d’A. Smith sur la pensée libérale


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