Je trouve la description que fait Vincent des cadres du middle management assez fidèle. Mais la question que je me pose est de savoir si les cadres aujourd’hui ne sont pas censés être uniquement de simples courroies de transmission qui font circuler des informations dans les deux sens, c’est-à-dire qu’ils se contentent de transmettre les décisions mais que leur marge de manoeuvre pour les faire appliquer est très étroite. Quel que soit le gaspillage occasionné par ce "reporting", le vrai mérite de cette structure n’est-il pas de garantir une obéissance sans faille, appliquée par de nombreux sous-chefs, (sous-chefs, mais chefs quand même par rapport au reste, et ce petit pouvoir dont ils disposent achète leur allégeance à la direction de l’entreprise), qui ne questionnent jamais les décisions, mais se contentent de les relayer. De la même façon, le reporting en amont est filtré. Bref ces cadres sont devenus les garants de la paix dans l’entreprise. Un seul problème, du moins en Angleterre où j’habite, est que le nombre de jours d’absence occasionnés par le stress a explosé ces dernières années parce que le travail est devenu totalement déshumanisant.
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