Je précise bien que ce n’est pas le "bio" en soi qui est condamnable (loin de là ! j’en suis partisan). Mais le fantasme de pureté dont le "bio" n’est qu’une traduction hier comme aujourd’hui (Danone disait aux analystes que lors des années de ralentissement économique, la vente des eaux minérales explose). A la lecture de George Mosse, j’ai été frappé de cette nébuleuse idéologique des années 1880-1940 en faveur de la santé, de la pureté, du retour aux "origines" (de l’histoire, des valeurs, de la "race").
La mondialisation écologique d’aujourd’hui est une bonne chose - mais elle amalgame divers mouvements qui ne sont pas tous innocents : la lutte contre certaines multinationales de la santé ou de l’agrobiologie (ex. Monsanto) masquent parfois un vulgaire anti-américanisme, anticapitalisme, anti-finance... qui se traduit inévitablement chez les plus primaires par de l’antisémitisme. Ce n’est pas parce que je critique cette dérive que je suis pro-américain, pro-capitalisme débridé, pro-tout-financier et ainsi de suite. Je pointe seulement une dérive qui me rappelle une autre époque - avec ses dangers...
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