@Tous(suite,le lait)LE JOURNAL DE MICHEL ia06Nf ; - NotwELLE ÉDITION
SUR LES TRACES DE SUPERVACHE
Supervache a fait son apparition dans ma vie il y a exactement deux ans. J’étais allé rendre visite au professeur Walter Willett, le patron de l’Ecole de santé publique de Harvard, à Boston. Nous nous étions donné rendez-vous au restaurant Nightingale, 578 Tremont Street. Il arrive à vélo, nous nous attablons et de fil en aiguille, la conversation bifurque sur Supervache. Car là, j’apprends que Harvard s’intéresse à Supervache. Je raconte cette enquête en détail dans mon livre parce qu’elle est hallucinante. Mettez-vous à la place de Willett. Son équipe a publié ces dernières années plusieurs études qui montrent que les gros consommateurs de laitages ont un risque plus élevé de cancer de la prostate (hommes) et de cancer des ovaires (femmes). Les chercheurs de Harvard se demandaient si dans le lait il n’y aurait pas quelque chose qui favorise ces cancers et qui soit apparu récemment, parce que des laitages on en consomme aux Etats-Unis depuis des décennies, mais le cancer de la prostate n’a véritablement augmenté qu’à partir du milieu des années 1980.
Alors les épidémiologistes de Harvard se sont fait détectives, et c’est cette histoire que me raconta ce soir-là Walter, chez Nightingale, avec le jour qui décline. Ils réussissent à se procurer des échantillons de lait prélevés des années plus tôt sur des vaches américaines, avant l’ère de Supervache. Ils les comparent aux échantillons d’aujourd’hui, au lait produit par Supervache. Et le résultat est sidérant
LE LAIT ENCHANTÉ
Mais pourquoi Supervache a-t-elle autant d’IGF1 dans le lait ? Précisément parce que c’est Supervache. Parce que des chercheurs forcément géniaux de l’INRA et d’ailleurs, ont réussi à sélectionner les espèces les plus productrices de lait, et dans ces espèces, les individus les plus producteurs. Ces espèces-là, ces individuslà, sont des usines à facteurs de croissance, en l’occurrence l’IGF-1, parce qu’il faut des facteurs de croissance comme l’IGF-1 pour être Supervache et produire des superlitres de ce lait enchanté. Ce matin-là, sur France Inter, les journalistes et leur invité avaient simplement oublié que même si les campagnes ne sont pas à la ville, nous sommes biologiquement liés à Supervache par les aliments qu’elle nous donne à manger et à boire. Son IGF-1 devient le nôtre. Sa méga-croissance devient la nôtre.
C’était vendredi 2 mars sur France Inter (décidément), j’étais l’invité d’isabelle Giordano et Yves Decaens dans l’émission Service public. Visiblement ébranlée par ce qu’elle avait lu dans mon livre, Isabelle Giordano m’a demandé, un peu avant la fin de l’émission, si ce n’était pas « irresponsable » d’écrire comme je le fais dans Lait, mensonges et propagande qu’il y a dans le lait enchanté de Supervache une protéine qui accélère les tumeurs.
Chère Isabelle Giordano, ce qui serait irresponsable, ce serait de se taire !
Thierry Souccar
Note MD
Les supervaches en question sont surtout d’une race génétiquement modifiée (OGM) venant des
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Etats-Unis et nommées HOLSCHTEIN. Elles ont des pis si énormes que pour qu’elles puissent marcher sans trop de problème, on a (génétiquement) allongé leurs pattes. Leur programme de surproduction de lait est immuable, si bien qu’elles ne peuvent se suffire alimentairement en broutant seulement de l’herbe ; une supplémentation de farines alimentaires leur est indispensable pour ne pas maigrir dangereusement et simplement survivre. A savoir qu’une vraie vache vit entre 25 et 30 ans alors que Supervache-Turbolait est bonne pour la casse au bout de 8 ans. Non seulement on retrouve son lait enchanté partout dans toute la chaîne alimentaire (il est très difficile d’y échapper) et dans les gigantesques rayonnages des supermarchés sous de multiples formes, mais en plus, on vous fait manger en boucherie les reliquats dévitalisés de ce malheureux animal-chimère-zombie 100% OGM made in USA. A noter en outre que les femmes qui consomment beaucoup de produits laitiers (yaourts, beurre, crème fraîche...) ont statistiquement de gros seins en raison de l’énorme quantité de prolactine bovine qu’elles absorbent, leur téléchargeant le programme galactogène de supervache.
Conclusion : être contre les OGM et pour les produits laitiers (OGM) et aussi les vaccinations (OGM) ne serait guère cohérent.
N050 - AVRIL 2007
renferme passe sans trop de difficultés dans votre sang, il booste le vôtre. C’est le niveau très élevé d’IGF-1 dans le lait de Supervache qui pourrait expliquer que des cancers comme celui de la prostate touchent plus fréquemment les buveurs de lait.
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Le lait de Supervache contient des quantités infiniment plus élevées d’une protéine appelée IGF-1. Qu’est-ce que l’IGF-1 ? C’est le bras armé de l’hormone de croissance, une substance qui stimule la prolifération de toutes les cellules. Les bonnes, et les moins bonnes. Or l’IGF-1 des bovins et celui de l’homme sont identiques. Vous buvez du lait ? L’IGF-1 qu’il
Avant d’fmprfmer,
pensez aux arbres
Savez-vous que la consommation mensuelle de papier, par employé de bureau, frôle les 80kg ? Si nous faisons nos comptes, seulement 12 employés de bureau utilisent mensuellement 1 tonne de papier, ce qui nécessite 2 à 3 tonnes de bois, 15.000 litres d’eau et l’équivalent de 7201 de pétrole. Or, avec une tonne de papier usagé l’on peut faire 900kg de papier recyclé.
Petit problème : le papier recyclé est vendu plus cher que le papier normal. Si nous avions un gouvernement écologiste, il pourrait simplement surtaxer le papier premier jus et détaxer le papier recyclé.
Source : Quelle Santé
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