Analyse intéressante qui propose des diagnostiques différents débouchant sur divers remèdes. Cette façon d’exposer la crise finacière sous quatre angles allant s’élargissant met en relief le fait que les solutions proposées dépendent de la profondeur de l’analyse. Moins on cherche, et plus le remède sera simple. C’est la solution des charlatans et des autruches de l’économie.
Je m’explique : dans la solution A, la plus conservatrice et conventionnelle, c’est parce que l’analyse est la plus superficielle que les remèdes (les mesures à prendre pour un contrôle eventuel évitant une récidive) sont eux-mêmes les plus simples et tendent à une répétition de ce qui s’est fait jusque-là. Avec un toilettage sommaire du système. Image du tranquille jardinier taillant les buissons et ignorant les racines.
Plus l’analyse inclut des sphères non purement économiques selon l’orthodoxie néo-classique, et plus les solutions seront complexes et mettront en jeu des acteurs se dégageant fortement de la psychologie de bazar de l’économie classique. Entrent en jeu alors les impacts de l’économie sur l’environnement, la santé, les équilibres démographiques, l’alimentation mondiale, la sociologie, les produits culturels, etc.
Il manque une position E. Celle qui partirait du non économique pour faire de l’économie un moyen plutôt qu’une fin.
Que reste-t-il de tout ça pour remettre un semblant de machine en route ? Des choix extrêmement graves, et dont personne ne semble mesurer les impacts futurs. La crise finira sans doute, mais les mêmes resteront sur le pavé. Solution A ou B ? Mais pas de solution E en vue.
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