Statistiquement il est prouvé que la pub pour le préservatif est corrélé à une agravation de l’épidémie. De même il est prouvé que l’usage responsable sauve.
Pourquoi la pub tue ? On ne sait pas. Peut-être que les gens se sentent en sécurité et donc ont une activité sexuelle importante qui agrave le risque, peut-être que certains se sentent tellement en sécurité qu’ils oublent de se protéger, l’amour aidant ou l’acool aidant !!!
Pour ce qui est des preuves statistiques, lisez ici :
http://article.nationalreview.com/?q=MTNlNDc1MmMwNDM0OTEzMjQ4NDc0ZGUyOWYxNmEzN2E=
http://minilien.com/?dgWsMsQrXj
ou lisez cet extrait du journal Présent du 21 Mars 2009 :
(...)
Le directeur du Projet de recherche sur la prévention du
sida à la prestigieuse université de Harvard aux Etats-Unis,
Edward C. Green a jeté un véritable pavé dans la mare du
trompeur consensus médiatique mondial. Mais il n’y aura pas
d’onde de choc : les mêmes médias mondiaux s’intéressent à
tout, sauf à la réalité.
Interrogé par la National Review Online (1), Edward Green
a répondu : « Le Pape a raison. Ou pour répondre plus
précisément : les meilleures données dont nous disposons
confirment les propos du Pape. »
Il fait clairement état d’une corrélation entre la progression de la
séropositivité et de l’accès facilité aux préservatifs qui devraient
conduire les commentateurs à exercer leur indignation en sens inverse, à
l’encontre des promoteurs d’une fausse solution qui est scientifiquement
associée à plus de malades, plus de misère, plus de morts, plus
d’enfants frappées par la tragédie.
« Il existe une relation systématique, mise en évidence par nos
meilleures enquêtes, y compris celles menées par l’organisme
“Demographic Health Surveys” financé par les Etats-Unis, entre l’accès
facilité aux préservatifs et leur usage plus fréquent et des taux
d’infection par le virus du sida plus élevés, et non plus faibles. Cela
pourrait être dû en partie au phénomène connu sous le nom de
“compensation du risque”, ce qui veut dire que lorsque l’on a recours à
une “technologie” de réduction du risque comme le préservatif, l’on perd
souvent le bénéfice lié à la réduction du risque par une “compensation”
qui consiste à prendre davantage de risques qu’on ne le ferait en
l’absence de technologie de réduction du risque. »
Autrement dit, le recours au préservatif permet en effet de réduire le
risque de contamination – mais non de l’annuler – mais encourage à
adopter des conduites à risques qui aboutissent à davantage de
contaminations.
Un livre d’Edward Green présenté sur le site de son unité de recherche,
tirant les leçons de l’expérience de la lutte contre le sida dans les
pays en voie de développement, explique :
« Les solutions avant tout médicales financées par les plus grands
donateurs n’ont eu que peu d’impact en Afrique, le continent le plus
durement touché par le sida. Au contraire, des programmes relativement
simples, peu onéreux, visant à changer les comportements – en mettant
l’accent sur la progression de la monogamie et sur le recul des
premières relations sexuelles chez les jeunes – ont permis les plus
grandes avancées dans la lutte contre le sida et la prévention de son
extension. »
(...)
(1) http://article.nationalreview.com/?q=MTNlNDc1MmMwNDM0OTEzMjQ4NDc0ZGUyOWYxNmEzN2E=
http://minilien.com/?dgWsMsQrXj