Ma grand mère disait "Ya rin qui passe sans qui rapasse". J’aimais bien le concentré de sagesse dans ces quelques mots. Ainsi que le jeu de mots avec "rapace". Parce qu’elle utilisait cette expression pour expliquer le sort malheureux de certains, qui ne l’avaient pas volé non plus, tous compte faits.
J’ai vu il y a 2 ou 3 heures des images du triomphe au sens romain du terme que le "peuple de New York" a offert à ses compatriotes, militaires de carrière, de retour de la "première guerre du Golfe".
Et je pense au 11 septembre. Et je me dis que, qui que ce soit qui ait fait le coup, si qu’auro rin eu, y’auro rin eu.
Et j’en pleure avec les anges tout en en riant avec les morts.
Ou l’inverse.
On s’en fout, les morts sont devenus des anges.
Mais je me dis que, quoi qu’Il en fût pour eux, et quoi qu’il en soit pour nous, ils auraient gagné à le devenir avant que de mourir, et nous avec. Hein ?
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