La question de la reconnaissance du génocide arménien avance pas à pas en Turquie et c’est tant mieux.. Les historiens vont maintenant avoir le champ libre pour traiter cet évènement et en éclairer les zone d’ombre.
La dimension religieuse du massacre : Celle ci serait à modérer .. Il fut organisé, rappelons-le, par des militaires du Comité Union et Progrès dont nombre étaient animés d’une vision laïque et jacobine, selon le modèle que représentait alors la République Française.. et ne toucha pas les autres minorités non musulmane de l’Empire..
L’influence de l’antisémitisme russe : Celle ci est indéniable dans le cas des premières exactions conduites sous le règne d’Abdülhamid. Le sultan paranoïaque imita nombre d’institution de l’empire russe, notamment en mettant en place des régiments de cavalerie chargés de tâches policières sur le modèle des Cosaques : les régiments de cavalerie « Hamidiye » qui joueront un rôle important tout au long du génocide.
L’antisémitisme en Russie était un excellent dérivatif lorsque qu’apparaissaient des problèmes sociaux et les derniers tsars en firent largement usage. Que ceci ait inspiré le « Sultan Rouge » et ses successeurs est une hypothèse largement plausible..
L’Empire agonisant avait trouvé un bouc émissaire dans ce qui, autrefois, était considéré comme la « Millet-i-sadika » (la nation fidèle) et dont nombre de dignitaires occupaient des fonctions importantes : direction des arsenaux, frappe de la monnaie, construction des mosquées impériales, etc..
A ce sujet, lire l’intéressant ouvrage :
http://www.bibliomonde.com/livre/les-amiras-seigneurs-armenie-ottomane-4845.html
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