La réaction de l’auteur est symptomatique de notre époque. Ce qui la dérange ce n’est pas tellement le sort des population locales (je ne crois vraiment pas que quelqu’un s’engage dans le Dakar juste pour écraser des gens) mais bien qu’a notre époque on trouve encore des gens qui ne partagent pas les valeurs bien-pensante de l’écologie.
Pour un écolo, l’automobile est par définition mauvaise, la solution étant naturellement soit la bicyclette ou encore les transports en commun. Moi, je ne veux pas forcement prendre les transport en commun parce que peut-être que cela ne m’arrange pas ou tout simplement parce que je n’en ai pas envie.
Et c’est la ou le bat blesse parce qu’être écolo s’est se conformer a un certain nombre de règle et tout ceux qui ne le font pas sont donc des ennemis de la nature qu’il faut naturellement rééduquer pour leur propre bien et celui de la planète.
Moi, je refuse que l’on me dicte mon comportement. Voyez en cela l’expression d’un caractère un peu gaulois incompatible avec l’ecolo-fascisme actuel.
Pour en revenir au Dakar, a quoi sert-il ? Probablement à rien mais moi ça ne me dérange pas si quelques fous vont rouler à tombeau ouvert sur les routes d’Afrique au milieu de nulle part. Je n’y vois pas de message caché sur un quelconques complexe neo-colonial. Qu’ils s’amusent et si vous voulez véritablement améliorer le sort des population africaines, arrêtons nos subventions agricoles qui cassent les prix locaux et abaissons nos tarifs douaniers. Le libre-echange fera plus pour sortir de l’Afrique de la pauvreté que toutes vos belles paroles.
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