Bonjour, texte fort intéressant. Pour ce qui est du 13 octobre, il s’agit de synchronicités au sens de CG Jung (que je vous encourage à lire...) que connaissent bien tous ceux qui ont eu affaire à un contact en profondeur avec leur Psyché quand ce contact n’est pas inhibé par une interprétation freudienne..
Ce qui a d’ailleurs été mon cas. Ces phénomènes ne me surprennent donc pas.
Notons quand même un 13 octobre important : celui de l’année 1307, néfaste à l’ordre du Temple dont la dévotion à Notre-Dame sous l’impulsion de Bernard de Clairvaux, a été un aspect fondamental. Or précisément, cette apparition mariale eut lieu au Portugal qui fut une terre d’asile pour les Templiers lors de cette lamentable affaire. Je ne fais qu’effleurer, il y aurait beaucoup à dire.
Vous n’avez pas parlé non plus de cette concomitance de cette apparition avec la survenue de la révolution russe quelques jours plus tard. Or la Russie est nommée de façon très claire au cours de cette épiphanie mariale.
Il faut faire aussi un parallèle avec l’attentat contre JP II le 13 mai 1981, 64 ans jour pour jour après le début de cette apparition le 13 mai 1917.
Il y aurait beaucoup à dire aussi sur la symbolique du nombre 13, qui n’est pas un nombre négatif, mais est aussi le nombre de la Compassion (voir la Rose aux 13 pétales dans la Kabbale).
Notre temps est en effet un temps d’Apocalypse. J’ai lu le bouquin de Jovanovic qui est en effet pas mal du tout. (J’aime moins le côté un peu racoleur sur son site, ainsi que les commentaires sur son blog d’actualités souvent trop moralisants à mon goût).
Mais je vous conseille plutôt les livres de Raoul Auclair, un vrai prophète de notre temps à consulter en priorité. Sur les apparitions mariales, il a écrit « Les épiphanies de Marie » qui est un chef-d’œuvre d’exégèse chrétienne en lien avec l’Apocalypse. Bien entendu, il y a aussi René Guénon qui présente une critique acerbe de notre temps en lien avec l’Apocalypse prochaine.
Votre idée de vous mettre à l’abri dans le Sud : pourquoi pas ? mais sachez que l’on rencontre bien souvent son destin précisément lorsque on cherche à l’éviter.
Bien cordialement.
