Salut à tous,
L’article est intéressant et les commentaires tout autant. J’aimerai revenir sur quelques points.
@ l’auteur :
Vous parlez de normalisation, j’utiliserai plutôt le terme de « modélisation » (affaire de mots, j’en conviens, mais les mots sont têtus !). Le fait de ne retenir dans un modèle qu’un ensemble déterminé d’attributs des objets étudiés est le propre de l’« abstraction ». Le début de l’article illustre bien la problématique de modélisation. Vous pourriez faire un tour dans les domaines de la philo analytique et de la métamodélisation en informatique théorique (représentation des connaissances) si l’envie vous prend. En fait, ce genre de discours devrait faire l’objet du premier chapitre de votre livre (à mon humble avis, évidemment). Notions d’ontologie, relation entre sujet et observateur (quantique ...), mais aussi chamanismes en relation avec la théorie des cordes (oula, j’en vois qui saute au plafond, j’arrête !).
@ la mulle hollandaise :
Vous mettez en cause la définition du pi exposée dans cette article. Certes, cette définition n’est pas la plus moderne, mais elle a le mérite d’être (i) compréhensible par l’ensemble (comment intéresser les non spécialistes sinon) et (ii) c’est une définition historique qui a le mérite d’avoir posé les bases de réflexions plus aval (la définition que vous donné par exemple n’existe que grâce à celle donnée par l’auteur). Ce que je veux souligner, c’est qu’il ne faut pas occulter l’histoire des idées. C’est cette dernière qui permet, lorsqu’on s’y intéresse, de comprendre la sciences comme une « créature mouvante » et non un simple outil. Et c’est aussi l’étude de cette dernière qui favorise la remise en cause des dogmes.
@ Francky la hache :
Ce n’est pas les maths mais la logique (il faut distinguer !!) qui offre une grille de lecture pour la philosophie (tractacus, quand tu nous tiens ...). En revanche, l’inverse est tout à fait vrai (la philiosophie analytique en particulier est une perspective très intéressante pour les mathématiques).
@ Kalki :
oui, très bien vu. Le propre d’une constante n’est pas de ne point varié mais de rester égale dans ses relations avec ses soeurs (les autres constantes) ... arf
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