« Mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau, que les citoyens ont le sentiment, fut-il erroné, de subir une crise dont nous sommes tous à leurs yeux les fautifs ? (... ) Ignorez-vous que la quête de boucs émissaires est une constante de notre histoire et que 1789 se joue en 1788 ? Sentez-vous le grondement populiste, la rancœur des aigris mais aussi le sentiment d’iniquité qui parcourt, comme une lame de fond, le pays ? » (Alain Minc).
La conversion de Minc en cavalier de l’apocalypse indique le degré de nervosité qui s’est emparée du Parti de la presse et de l’argent (PPA). Pris au dépourvu par la crise, n’ayant rien vu venir hormis les chèques qu’ils reçoivent pour leurs prévisions ratées, les experts, éditorialistes, chroniqueurs et économistes s’efforcent depuis un an de faire oublier leur propre contribution à la débâcle.
Ils continuent à fanfaronner sur les plateaux et à inonder la presse de tribunes que personne ne lit, prêchant aujourd’hui ce qu’ils dénonçaient hier, ou vice versa… CQFD
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