La liste des « dérapages » policiers de ces derniers mois s’allonge, mais l’erreur serait de penser que ceux ci sont accidentels et sans lien entre eux. Ils font partie d’une politique délibérée.
Au travers, notamment du maintien en détention de J.Coupat, de la mise en cause judiciaire d’actions syndicales, d’autres actions policières ou judiciaires, le pouvoir est en train de criminaliser tout acte de contestation ou d’opposition.
Ainsi on devrait considérer, aujourd’hui, le PDG qui licencie 500 personnes, juste pour améliorer ses profits et faire monter ses cours en bourse, comme un « gestionnaire avisé », alors que les salariés qui protestent contre leur licenciement et leur entrée dans la précarité sont criminalisés,sinon catalogués « terroristes » à la moindre action contre leur ex-employeur.
Qui peut encore prétendre que notre système judiciaire est juste ? C’est à dire qu’il considère équitablement les actes, quel que soit la place dans la société de la personne mise en cause ? Non, tous les moyens policiers et judiciaires actuels visent à MAINTENIR « L’ORDRE ETABLI », ou comme disait Monsieur de Lafontaine,« Selon que tu seras puissant ou misérable... ».
Nos « élites » n’ont plus pour but actuellement que de conserver leur privilèges et leur position. Pour cela, ils doivent « maintenir le couvercle sur la marmitte » .
Excellente analyse de F.Leclerc ici
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