L’excès fait partie de la nature humaine ; quand il reste verbal, humour de plus ou moins bon goût, et dût-il aller jusqu’à l’injure, il est civilisé. Sigmund Freud : « Le premier qui jeta une injure à son ennemi au lieu d’une lance fut le fondateur de la civilisation. » (1893).
Le clivage à faire n’est pas celui (relevant d’une détestable police de la parole) entre propos acceptables et propos inadmissibles, mais bien entre liberté de parole et expression des opinions d’une part, violences physiques et discriminations sociales d’autre part. Il faudrait s’attacher à réprimer plus sévèrement les secondes.
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