Nietzsche, ce philosophe à la mode - où peut-être déjà passé de mode, allez savoir - eut ce mot assez magnifique : « La résolution chrétienne de considérer le monde comme laid et mauvais a rendu le monde laid et mauvais ». Un cas particulier mais une idée générale qui a d’étroit rapport avec le fameux effet placebo : l’esprit possède un pouvoir de persuasion qui déborde souvent inconsciemment sur le réel. Cinéphiles morbides, au lieu de contribuer à la morosité ambiante en y ajoutant la votre, ne pourriez vous pas avoir pour le cinéma laid et mauvais une juste reconnaissance : l’ignorance ?
N’oublions pas qu’il y eut des cinéphiles pour décrier le cinéma sonore, la couleur, la nouvelle vague, les séries B et Z, les effets spéciaux et même la cinéphilie en propre. Au final toutes ces contestations furent vaines et seuls les apports constructifs changèrent les choses : sans les efforts laudatif des jeunes turcs et le Hitchbook de Truffaut, le « maître du suspense » serait peut-être resté un simple « parfait technicien olivoudien ».
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