Dans le discours reproduit de Dogan Özgüden, j’ai quand même un problème avec le terme de génocide pour les Kurdes et Assyriens. Ce n’est pas parcequ’ il y a une politique assez dure au Kurdistan que l’on peut parler de génocide. Il n’y a aucune volonté d’extermination. Les religions marginales (comme les derniers zoroastriens) sont marginalisées, mais là aussi, coment parler d’extermination ?
Au contraire, il y a une volonté de développer le Kurdistan, dans l’espoir que les problèmes politiques seraient résolus si la région n’était plus la plus pauvre de Turquie, ce n’est pas ce que l’on appelle une politique génocidaire. Le développement du Kurdistan passe en partie par de gros barrages destinés à l’irrigation massive (le Grand Ataturk Project par exemple)
Pour ceux qui lient le déclin intellectuel de l’Islam à la Turquie, c’est une position avancée parfois mais elle n’est guère retenue par les historiens. Incontestablement, les plus originaux et les plus puissants penseurs de l’islam prémoderne (Avicenne, Al Khawarizmi...) se font plus rares après 1050, mais on a jamais véritablement pu expliquer pourquoi.
On a bien des hypothèses, comme une vision plus littéraliste du Coran et des autres textes, le sentiment d’avoir fait la synthèse de toutes les connaisances disponibles, mais rien de véritablement décisif.
Dernier point, je connais deux Turcs, ça permet de relativiser les clichés que l’on entend sur la Turquie.
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