Pour les solutions - c’est-à-dire les perspectives à long terme, les étapes intermédiaires, les alliances - je comptais y revenir prochainement. Mais j’ai plus qu’esquisser un programme dans mes récents ouvrages (notamment dans Revive la République (Colin, 2005) et dans Le cauchemar de Marx (Milo, 2009)
Mais, en vérité, les « solutions » ne sont pas très compliquées. Il est parfaitement inutile de faire de la cuisine dans les marmites du futur. Quand Marx donne comme perspective la formule des « producteurs associés », le mouvement coopératif a, depuis belle lurette, montré la viabilité de cette formule - y compris quand elle a été mise en œuvre par des gens qui au grand jamais ne se seraient assimilés à des « communistes » - je pense aux coopérateurs du monde agricole. Et quand on nous parle de « développement durable », d’écologie, d’avenir de la planète, cela veut dire qu’on se prépare à planifier, car la défense d’une terre habitable par les humains suppose de la planification et même (ô horreur !) une intervention étatique forte, sans quoi tous ces discours « durables » ne seront, comme on peut le craindre, que des sornettes.
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