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En réponse à :


worf worf 1er juin 2009 13:00

tout comme emile, j’ai pas eu le courage de tout lire, trop long !

Par contre, je dirais qu’on est encore loin de l’ecolomania, que tout le monde n’a pas le réflexe écologique.
Ils a bien sûr des gens qui se sentent écologiques, qui font attention à ce qu’ils achètent, utilisent, évitent de polluer, font le tri de leur déchets, cherchent des solutions plus respectueuses de l’environnement, mais combien sont ils ? En tout cas, c’est encore loin d’être la majorité !
L’écologie s’est invitée dans la politique plus car les partis des verts, dans l’un ou l’autre pays, ont réussi à un moment ou l’autre à réaliser un score honorable que par conviction. La plupart des grands partis ont intégrer l’aspect environnement dans leur programme pour essayer de récupérer le phénomène, pour dire qu’eux aussi s’intéressent à l’état de la planète à leurs électeurs que par véritable conviction. Il a quelques exceptions parmi les politiques mais encore trop rares pour avoir un poids réel.
Donc, si vous attendez que les politiques, décideurs, changent de fusil d’épaule, vous risquez d’attendre longtemps. C’est à nous à les secouer, c’est aux Yan Arthus, Hulot, etc à les faire réfléchir sur le monde de demain.

J’ai pas encore vu le film mais s’il est alarmiste c’est pour 2 raisons.
D’abord, quand on a commencé dans les années 70 à parler de la futur disparition des ressources, de notre mode de vie de gaspillage, de la pollution de la planète et de la disparition d’espèces vivantes, ce discours était minoré, presque jamais relayé par les médias. C’était comme si des gens prêchaient dans la cacophonie de notre monde de surconsommation : on ne les entendaient pas ! Il a bien fallu user aussi de la peur pour que les médias s’y intéressent et diffusent ces idées.
Ensuite, on se trouve à un tournant économique mais aussi écologique, il est temps d’agir, de construire un modèle de société plus respectueux de la terre sur laquelle nous vivions, des gens que nous côtoyons. Les mots d’ordre doivent être : qualité de vie et respect aussi bien de la nature que des gens !
Nos enfants auront peut être encore un monde vivable mais nos petits enfants ?

Je ne rentrerais pas dans ce lassant affrontement que j’entends de temps à autre depuis plus de 20 ans entre l’écologie et les grandes causes humanitaires. Il ne s’agit pas de préférer protéger des animaux à la place d’humains mais tout est lié ; la déforestation, la destruction d’habitant, la pollution, etc sont liés à la faim dans le monde, la pauvreté, etc.

Pour finir, vous pouvez, sur un navire, ne vous occupez que du bien être des passagers, des conditions de travail des marins mais si vous ne vous inquiétez pas de l’état du bateau et que celui ci se met à couler, vous faites quoi ?


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