Cette fois ci, je n’ai pas voté pour le PS : marre des querelles incessantes entre courants qui ne masquent en réalité que des ambitions personnelles.
Les résultats sont là : même si l’UMP a gagné cette élection, le pourcentage de voix recueilli n’est pas meilleur que celui réalisé en 2004. En conséquence, il faut ramener cette « victoire » à de plus justes proportions. Par contre, on constate très bien l’effondrement du PS et paralèllement la montée en puissance d’un pôle écologique et l’apparition d’un front de gauche.
La question, pour la suite, c’est à dire pour les régionales, est de savoir si le pôle écologique, qui est surtout un rassemblement ponctuel d’individualités, pourra jouer un rôle avec la gauche afin d’éviter de nouvelles déconvenues.
La seconde question est celle du leadership du P.S. afin de proposer une nouvelle dynamique, c’est à dire des listes d’union qui sauront résister à la mécanique « godillot » de l’UMP et surtout un projet lisible qui ne se résume pas à des questions de personnes.
Il n’est plus temps de parler de rénovation au P.S. La rénovation est une opération qui consiste à donner à un matériau usagé l’aspect du neuf. Le problème au P.S. actuellement, c’est que l’on ne peut même plus toucher à l’édifice de peur qu’il ne s’effondre.
On ne rénove pas des ruines, on reconstruit.
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