Cher Mr Bédol,
Vous avez raison, si je puis dire, de mettre un bémol aux accents catastrophistes. Car on ne sait jamais le détail de ce qui était, qui est et qui vient.
Il est difficille de connaître le volume des glaces du Groenland. Et aussi d’évaluer sa vitesse de fonte. Donc l’impact du phénomène sur le niveau des océans. Les rivières de fonte des neiges du Kilimandjaro se tarissent : oui, on voit qu’il y a de moins en moins de neiges sur ce sommet de 5200m proche de l’équateur. Et que ces neiges en fondant apportaient de l’eau aux êtres vivants situés en aval. Plus d’eau, plus de vie, ou une vie plus rude et fragile. Le détail est contestable mais les faits demeurent.
Concernant l’élevage, des chiffres intéressants ont été donnés, et ceux là sont parfaitement vérifiables. Il faut énormément d’eau pour aboutir à 1 Kg de viande. Et aussi beaucoup de pétrole : tracteurs, moissonneuses, camions, irrigation, pesticides... on est loin d’une activité sans impact sur l’environnement, surtout dans les proportions gigantesques qui caractérisent cette industrie de la terre.
Pour manger beaucoup de boeuf pas cher (et faire de gros profits en passant), il faut un tel système. Une partie du remède réside donc dans la modération, au besoin par le coût qui DOIT intégrer la dimension de PROTECTION du milieu, par la modération et un moindre rendement si nécéssaire.
Pour l’essentiel, nous sommes mal barrés, les habitudes sont là, le désir consumériste s’amplifie dans les pays émergeants et pourtant, la logique productiviste qui rend cela possible est une impasse. Un monde fini, la croissance démographique et des inégalités tragiques, voilà des faits essentiels sur lesquels on doit se pencher.
Votre article a, je pense, le tort d’occulter ces données majeures. Cette attitude de revers de main méprisant à l’endroit des écologistes est répandue parmi les croyants de la croissance continue, les techno-confiants et les darwinistes sociaux encore à l’âge de la « loi du plus adapté ».
Les grands affairistes et politiques qui ont organisé ce système -avec notre consentement certes- en on profité et en tirent encore leur fortune et celle de leurs enfants. Mais c’est au détriment de la majorité des habitants de cette planète. Ces hommes influents n’ont nulle envie que les choses changent, et leur horizon, c’est leur vie. Point barre.
Production, transports, consommation, gaspillage, pétrole, trafic d’armes, médias...
L’essentiel est mauvais, tordu et sans espoir de rémission.
« Ne mettez pas votre confiance dans les nobles, ni dans le fils de l’ homme tiré du sol à qui n’appartient point le salut. Son esprit sort, il retourne à son sol, en ce jour là périssent ses pensées » (Psaumes 146:3,4)
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