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En réponse à :

morice morice 2 septembre 2009 16:43

alors comme ça, ce que je raconte n’a pas de lien avec l’actualité, sont venus dire certains ici : et bien ils se trompent, et LOURDEMENT :


http://www.lefigaro.fr/international/2009/09/02/01003-20090902ARTFIG00172-chili-mandats-d-arret-contre-129-membres-de-la-junte-.php?svc_mode=O&svc_campaign=yahoo&svc_partner=rss_actu_a_la_une&estat_url=http%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr/international%2F2009%2F09%2F02%2F01003-20090902ARTFIG00172-chili-mandats-d-arret-contre-129-membres-de-la-junte-.php

Le juge chilien Victor Montiglio a annoncé mardi qu’il ordonnait l’arrestation de 129 anciens membres la direction nationale de l’intelligence (DINA). Cette police secrète chilienne est considérée comme responsable de la mort ou de la disparition de la majeure partie des 3.000 personnes victimes du régime d’Auguste Pinochet (1973-1990), décédé en décembre 2007, sans jamais avoir été jugé. C’est la plus importante vague d’arrestations jamais organisée, concernant la « sale guerre » du général et ses violations des droits de l’homme. Les agents de la Brigades des droits de l’homme de la police d’investigation (DPI) doivent commencer à procéder à ces arrestations mercredi, et ce jusqu’à vendredi.

Cette vague d’arrestations porte notamment sur le dossier sur l’« Opération Condor », un plan concerté des dictatures d’Argentine, du Chili, du Paraguay, du Brésil, de Bolivie et d’Uruguay pour éliminer leurs opposants dans les années 1970.

« Nous nous rapprochons de la fin du processus » judiciaire engagé en 1998 par le juge Juan Guzman, s’est félicité le juge Montiglio.

En 2005, l’ex-chef de la DINA, le général Manuel Contreras emprisonné depuis 2005, avait déjà été arrêté et condamné à plusieurs peines distinctes de prison à perpétuité, pour plusieurs assassinats et violations diverses de droits de l’homme sous la dictature.

Selon un rapport officiel, 3.197 opposants de gauche ont été tués pour leurs opinions politiques durant la dictature Pinochet, certains tout simplement disparus, vraisemblablement enlevés, tués, puis enterrés dans des tombes anonymes, sans avoir pu adresser un seul mot à leurs proches.

Un bel hommage à Jara, je trouve en quelque sorte : son ombre plane toujours sur le pays !
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