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Bois-Guisbert 15 juin 2009 12:42

Encore un intervenant – on finit par avoir l’habitude – qui nous parle des déboires urnaires du Parti socialiste sans jamais utiliser un terme commençant par les lettres «  immigr  »…

Cela fait des années que ces pauvres socialistes pédalent dans la semoule et qu’ils débattent à propos de la nature exacte de la substance : semoule de blé dur, semoule de blé tendre, semoule de maïs, semoule de manioc, j’en passe et de plus granuleuse...

Chaque semaine, ils nous sortent trois explications nouvelles de leurs déconvenues, mais aucune ne tient la route sur la distance et aucune n’entraîne la prescription d’une médecine efficace.

Ces cafouillages ont abouti au recul des européennes (- 2,123 mios de voix, par rapport à 1974) qui s’est effectué principalement au profit des écolos de la troïka des excentriques, Cohn-Joly-Bové (+ 1,531 mios de voix), ce qui ne constitue pas un bouleversement de l’échiquier politique.

Ces transfuges ne sont pas le problème du PS, ils reviendront, déçus, de leur escapade. Non, les difficultés du PS résident dans ces électeurs qui ont quitté leur parti naturel, parce qu’il est incapable de répondre à leurs préoccupations en matière de surpopulation allogène.

Ce sont de petites gens qui subissent l’immigration jour après jour en termes de promiscuités, dont l’insécurité n’est qu’un aspect spectaculaire.

Chirac, dans un exceptionnel moment de lucidité, avait observé le phénomène, bien restitué par la «  tirade du bruit et des odeurs  », mais les socialistes ne peuvent faire un tel constat, sans bouffer leur chapeau et le peu de cervelle qu’il y a dessous.

Cette thèse que je défends maintenant depuis des années, a été développée, dans le Wall Street Journal du 23 avril 2009, par un certain Bruce Bawer, intellectuel de gauche, écrivain, juif et homosexuel, une quadruple référence qui le place aux antipodes du point Godwin...

Ce qu’il y a de plaisant, dans ce contexte, c’est qu’on peut exposer en toute clarté l’origine d’une part importante des difficultés de la gauche molle, sans courir le risque de lui rendre un signalé service.

Tétanisée par ses antiquailles idéologiques, elle est incapable de faire le moindre mouvement salvateur. Et comme c’est le sphincter anal des mouches qui en souffre en tout premier lieu, on ne va pas en faire un plat… Un plat de semoule, comme il se doit.


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