Cela pose la question.
Faut-il un système de rémunération des bas salaires qui permet à un maximum d’avoir l’assurance d’avoir un minimum, ou bien faut-il un système plus « libéral » qui permet à certains de gagner plus mais à d’autre de gagner moins ?
Le SMIC est très critiqué du MEDEF (mais de toute façon, le fait même de payer les salariés est critiquable selon certains...) qui profite de l’idiotie des électeurs pour obtenir des allègements de charges sur les bas salaires, un système qui encourage les entreprises à ne pas trop augmenter leurs employés...
Mais il est un point sur lequel tout le monde est d’accord, même si certains intervenants se gardent de le dire trop fort, de peur de perdre ses électeurs.
Une hausse trop rapide ou trop importante du SMIC a un effet pervers : en renchérissant le cout du travail, il exclut de ce marché les plus fragiles : les jeunes et les moins qualifiés, qui ont plus de mal à trouver un poste car les employeurs privilégient alors les employés expérimentés au nom de la rentabilité.
On peut être d’accord ou pas avec ce comportement. Mais de fait, il existe. Et les tenants de la hausse massive du SMIC doivent bien se dire que pour amélirer leur ordinaire, ils devront pourrir celui d’autres qui en ont peut-être un peu plus besoin.
A voir si vous arriverez à bien dormir ensuite, en sachant cela...
Ah oui...
La caisse noire de l’ UIMM de 19 millions envolés en liquide...
Sachant qu’il y a 2 millions de SMICards purs, cela fait un peu plus de 9 euros par personnes.
Pas de quoi révolutionner le panier des courses...
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