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Marianne Marianne 28 juin 2009 11:32

« Une hausse trop rapide ou trop importante du SMIC a un effet pervers : en renchérissant le cout du travail, il exclut de ce marché les plus fragiles : les jeunes et les moins qualifiés, qui ont plus de mal à trouver un poste car les employeurs privilégient alors les employés expérimentés au nom de la rentabilité. »

Outre que je ne vois pas pourquoi le fait d’augmenter le SMIC excluerait les jeunes et les moins qualifiés du marché du travail, vous semblez vouloir dire que pour l’heure, les bas salaires des jeunes et des moins qualifiés sont une valeur d’ajustement des taux de rentabilité. C’est exact, mais tous les salaires ne jouent-ils pas ce rôle pour le patronat ?

Par définition, le patronat a intérêt à baisser ou contenir les salaires pour augmenter ses ses bénéfices. D’autre part, si le SMIC augmente, tous les salaires doivent suivre y compris ceux des salariés les plus qualifiés, donc pourquoi les employeurs privilégieraient-ils plutôt ceux-là au nom de la rentabilité ? Je ne vois pas...

"Ah oui...
La caisse noire de l’ UIMM de 19 millions envolés en liquide...

Sachant qu’il y a 2 millions de SMICards purs, cela fait un peu plus de 9 euros par personnes.

Pas de quoi révolutionner le panier des courses...« 

Des millions, on peut aussi en glaner ailleurs que dans les caisses de l’UIMM. 
Les exonérations d’impôts et les aides de l’Etat dont bénéficient de grands groupes industriels et financiers quand ces derniers ne s’engagent en échange à aucun maintien ou créations d’emplois mais au contraire licencient, ne sont-ils pas des millions envolés dans les poches des actionnaires qui ne profitent ni à la collectivité, ni au développement d’un pays ?

Et tous ces emplois sacrifiés sur l’autel de la rentabilité actionnariale n’auraient-ils pas permis de renflouer les caisses de l’Etat par le biais de l’impôt sur le revenu et des économies faîtes par l’assurance chômage ainsi par les cotisations ainsi versées aux caisses d’assurance maladie et de retraite ?

Aussi, je ne suis absolument pas d’accord lorsque vous affirmez :

 »les tenants de la hausse massive du SMIC doivent bien se dire que pour amélirer leur ordinaire, ils devront pourrir celui d’autres qui en ont peut-être un peu plus besoin."

Au contraire, comme j’ai essayé de le montrer plus haut les ressources pour augmenter le SMIC de manière substantielle - à 1.500 €. nets mensuels par exemple - existent.

Encore faut-il vouloir répartir les richesses de manière équitable...

Augmenter les salaires pour augmenter le pouvoir d’achat serait tout simplement une mesure de bon sens et de relance face à la situation de crise que nous connaissons.

Elle serait aussi, évidemment, une mesure de justice sociale 


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