Et oui, 1984 est devenu le petit livre rouge du contestataire lambda. On le lit comme la bible, sans se soucier d’aller plus loin dans la réflexion : on aime la peur, on aime l’adrénaline qu’elle engendre, les pulsions morbides qu’elle réveille. Quand on a pas les moyens de faire des sauts en parachutes, on rumine cette peur bon marché que sont les théories du complots, on attend l’apocalypse nucléaire comme une petite vieille. Et, peu à peu, à force d’excès, on sombre dans la paranoïa.
Le marketing de la peur est moins une réalité voulue par les gouvernements et les médias qu’une réponse à un besoin désiré par les citoyens. Le nihilisme à encore un bel avenir devant lui.
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