Ce problème de la confiance accordée aux malhonnêtes est vieux comme Hérode. Déjà, au début du siècle dernier, on pouvait lire ce témoignage :
"P De Rousiers compare l’américain à un capitaine de navire qui, pendant une navigation difficile, n’a pas le temps de surveiller son cuisinier qui le vole. " quand on vient dire aux américains que leurs politiciens les volent, ils vous répondent d’ordinaire : parbleu, je le sais bien ! Tant que les affaires marchent, tant que les politiciens ne se trouvent pas en travers de la route, ils échappent, sans trop de peine, aux châtiments qu’ils méritent. "
Pourquoi cette indéfectible confiance envers les élus qui abusent ? Parce que l’on vote moins pour une personne que pour un parti et une idéologie ? Parce que la malhonnêteté n’empêche pas la compétence ? Parce qu’aucun autre candidat sérieux ne se présente ? Parce qu’une bonne campagne médiatique fait de tout homme un saint ? Parce qu’un problème qui n’a pas d’incidence sur notre vie est jugé peu important ? On le voit : les réponses ne manquent pas.
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