12 juin 2009 (Nouvelle Solidarité) – L’homme le plus riche du monde (40 milliards de dollars) qui porte le titre de Chevalier de l’Empire Britannique s’appelle Bill Gates. S’il se veut très généreux pour financer la lutte contre le SIDA, il cultive en réalité une certaine prédilection pour les grandes pandémies et leur capacité à« stabiliser » la population mondiale.
Rappelons que, d’après le Sunday Times, c’est à l’initiative de Bill Gates que s’est réuni le 5 mai dernier à New York, le « club des milliardaires » qui mène la campagne tambour battant pour le « réchauffement climatique », simple prétexte pour imposer une réduction substantielle de la population mondiale.
Ecoutons un des participants de la réunion secrète du 5 mai, le magnat de la presse américaine Ted Turner. Fondateur de CNN (connu pour sa propagande pro-guerre) et époux de l’écologiste Jane Fonda, il déclara fin février 2008, lors d’un entretien d’une heure avec Charlie Rose sur PBS, que si rien n’est fait pour combattre le réchauffement climatique, « la température montera de huit degrés d’ici trente à quarante ans, provoquant la disparition de la plupart des récoltes vivrières » ; (…) « La plupart des gens seront mort et les survivants seront des cannibales », car « la civilisation se sera effondrée. Le peu de gens encore en vie vivront dans des états défaillants, genre la Somalie ou le Soudan, dans des conditions intolérables ». Selon lui, une façon de combattre le réchauffement climatique, c’est de stabiliser la population. « On est tout simplement trop nombreux, voilà pourquoi il y a un réchauffement global ». (...) « Il y a trop de gens utilisant trop de bidules [stuff] ». Turner suggéra alors que « sur une base volontaire, tous les habitants de la terre s’engagent à n’avoir qu’un ou deux enfants. Cela est amplement suffisant ».
Bill Gates, à travers sa fondation, la Bill et Melinda Gates Foundation, se présente comme un bienfaiteur de l’humanité soucieux de promouvoir l’usage optimal des fonds pour la santé, surtout dans les pays en voie de destruction.
En juillet 2007, sa fondation avance 105 millions de dollars pour la création, au sein de l’Université de l’Etat de Washington, de l’Institute for Health Metrics Evaluation (IHME) [Institut pour l’évaluation des métriques de santé]. Conçu comme une espèce d’Organisation mondiale de la santé (OMS) privatisée, l’IHME prétend « évaluer les conditions globales de la santé ainsi que les programmes de la santé tout en disséminant de l’information utile dans ce domaine. L’Institut pense jouer un rôle clef dans cette bataille en vue des objectifs de développement du millénaire qui exigent des réformes des régimes de santé d’ici 2015 ».
L’homme qui choisira Bill Gates pour présider « son » IHME est le professeur Chris Murray de Harvard, une sommité dans le monde médical. Cependant, en 2006, avant de diriger l’IHME, Murray, en collaboration avec Neil Ferguson du London Imperial College, a simulé sur ordinateur l’impact qu’aurait l’émergence d’« une pandémie grippale de type grippe espagnole » si elle se produit aujourd’hui. Dans « Pauvreté, mort et prochaine pandémie grippale », publié la même année dans la revue médicale britannique The Lancet, Murray et Ferguson annoncent qu’une telle pandémie provoquera la mort d’au moins 62 millions de personnes. Bien sur, 96% des victimes seraient dans les pays en voie de développement, (pour eux les pays hors OCDE, dont le Brésil, la Chine et la Russie), où vivent 82% de la population, dont l’essentiel de la jeunesse.
A la même époque, le professeur Murray disait lui aussi : « Ne laissez pas la perfection être l’ennemi du bien. Nous devons imaginer des stratégies efficaces dans des situations de pauvreté. Il me semble que la vaccination n’arrivera pas à destination dans des délais qui lui permettront d’être bénéfique ».
On comprend mieux pourquoi Bill Gates et le Club des milliardaires malthusiens ont sélectionné une telle équipe.
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