je trouve que votre article a trop tendance à idéaliser le passé et à l’inverse à dramatiser l ’état actuel de notre société.
tout d ’abord, pensez vous vraiment que la majorité des jeunes d ’autrefois étaient a ce point fascinés par les centres d ’interet « intellectuels » ?
je pense que cela était certes le cas pour la minorité de privilégiés qui étaient scolarisés au lycée, et j ’en conviens les lycéens d ’antan étaient probablement plus avides de savoir que les lycéens contemporains qui quant à eux sont nettement trop impregnés d ’une visions utilitariste des études.
cependant, il convient de rappeller qu ’il y a encore une trentaine d ’années , les jeunes qui accédaient au grade de bachelier demeuraient nettement minoritaires,donc logiquement ,sachant qu’il y a deux fois plus de bacheliers aujourd’hui, il est inéluctable que le leur niveau moyen se soit affaibli.
ensuite, vous dites que pour les jeunes d’aujourd’hui , la seule préoccupation légitime est l salaire qu’ils vont percevoir, je le déplore tout autant que vous, mais il me semble nécessaire de rappeler que cette primauté excessive conférée à l’argent existait déja durant les trentes glorieuses, meme si elle était un peu atténuée, car a l ’epoque la société de consommation avait déja emergé et elle faconnait aussi les mentalités individuelles et collectives de la jeune génération.celle ci dans sa grande majorité eprouvait déja plus d ’admiration pour les vedettes du cinéma ou du sport que pour les intellectuels.
en ce qui concerne les qualités dont vous dites qu’elles étaient autrefois encensées par la sosciété alors qu’elles seraient devenues désuetes dorénavant, je pense que la encore vous avez tendance à avoir une vision trop idyllique du passé et à l’inverse trop défavorable du présent.certes, les vertus que vous évoquez étaient plus prégnantes auparavant, et vous avez raison de dénoncer l ’affaiblissement de celles ci, toutefois elles sont encore présentes chez chez une proportion importante individus et autrefois elles n ’etaient pas non plus partagées par l ’ensemble d ’une classe d ’age.en effet, la déviance, l ’insolence, l’irrespect ont toujurs été des marqueurs identitaires de la jeunesse,
je ne pense donc pas que l’on puisse parler d ’un déclassement massif de la sociéte , a partir du moment ou l’on ne percoit pas le passé comme un age d ’or révolu, ce qui ne signifie pas bien entendu qu’il ne faille pas s ’inquiéter de certaines dérives de notre société contemporaine.afin d ’y remédier, je pense qu’il faut en effet faire preuve d ’un grande exigence intellectuelle envers les élèves et réellement démocatiser l ’accés au savoir, ce qui demeure une promesse inaccomplie.
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