La liberté d’expression ne peut justifier l’appel à la violence verbale et physique, même symbolique, contre les femmes et les homosexuels à l’heure ou une femme sur trois meure tous les trois jours sous les coups d’un homme et où les homosexuels sont insultés, agressés et discriminés.
Un festival financé sur fonds publics n’ a pas à se faire le complice de tels appels publics à la violence et à ceux qui les profèrent, appels aussi contraires aux valeurs fondamentales de la république.
Toute liberté citoyenne suppose une condition : le renoncement à l’usage de la violence verbale ou physique dans la mesure où la première risque toujours de générer la seconde chez qui -et ils sont nombreux- qui en jouissent et sont pour beaucoup dans l’incapacité de faire la part du réel et du fantasme.
Il aurait donc été irresponsable de faire d’une manifestation publique s’adressant à tous les publics, via les médias, la complice de propos si contraires aux valeurs de la république et de celui qui les tient . Et ceux qui ont pris la responsabilité de cette censure justifiée au nom de la liberté citoyenne (contraire à la sauvagerie) restent dans le droit fil de la démocratie bien pensée.
Trop de liberté violente sous couvert de liberté absolue (absurde dès lors qu’il s’agit toujours de respecter celle d’autrui) tue la (les) liberté(s).
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