« Une des tares les plus saillantes de la démocratie, telle qu’on la pratique en France, est le clivage exacerbé gauche/droite ».
Peut-être, mais le défaut majeur de notre système électoral est que ce clivage n’est pas une opposition.
Un grand espoir était né en 1968 et s’est concrétisé en 1981 : enfin un gouvernement de gauche pourrait défendre les travailleurs et de manière plus générale tous ceux qui ressentaient depuis si longtemps la nécessité de changer de système politique et social.
Cet espoir a été brisé de manière récurrente : du gouvernement Fabius aux différentes cohabitations, la gauche au pouvoir est devenue le clone « réaliste » de la droite.
Le candidat Jospin disant qu’il n’est pas candidat socialiste et la candidate Royal déclinant lors de sa campagne les thèmes sécuritaires et libéraux poursuivent cette connivence.
Depuis l’avènement de Sarkozy, l’opposition socialiste est virulente sur les détails, mais complice sur l’essentiel (vote au congrès sur le traité de Lisbonne). Même après la crise de Septembre 2009, le PS conservent ses mêmes fondamentaux libéraux
Faut-il en conclure qu’on ne peut opposer à la droite que la droite et que la démocratie c’est l’alternance d’un personnel politique d’accord sur l’essentiel mais souhaitant se partager voire se disputer les mandats électifs ?
Le peuple français pourtant s’exprime parfois dans un tout autre sens. Le non au référendum, l’abstention massive aux européennes sont la preuve qu’il attend autre chose de la démocratie qu’une décevante succession de politiques semblables.
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