Bel article d’été pour la presse quotidienne régionale... sans grand intérêt quant à son analyse.
On croirait (à tort) que les pilotes sont comme ce malheureux Bernard Haller qui demandait un « yogourt » dans un pays étranger où le pharmacien ne le comprenait pas.
Franchement, un peu de sérieux...
Savoir qu’on est à 300 mètres du sol ou à 1000 pieds quand on commande un appareil de cent tonnes et plus, quelle importance. Il faut se caler sur les procédures, que les altitudes et vitesses soient en noeuds en km/h ou en picoannéeslumières.
Le bouquin, les instruments et les indications se réfèrent aux mêmes valeurs et aux mêmes unités : atterir à V 200 (en km/h ou en noeuds quelle importance puisqu’il faut afficher 200 sur le cadran). Si 99,999% des pilotes d’avion travaillent en pieds noeuds, ce serait vraiment stupide de changer pour des pseudo questions de domination des USA.
Quant à l’anglais, ce n’est pas du shakespire. Ce n’est même pas de l’anglais mais un langage professionnel adapté aux procédures qui sont toujours plus ou moins les mêmes. Les « ^prononcés » sont même (plus ou moins) étudiés pour évoiter les ambiguïtés.
Pour les tenants du métrique SI, à votre prochain marché, plutôt que d’acheter une livre de pommes de terre, demandez au marchand 49,05 newtons de cette belle patate à frites.
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