Loin d’intervenir dans la querelle pro ou anti-Gaudin, je remarque simplement que cette déplorable affaire d’incendie n’a valu, pour l’instant, que la mise en cause d’un adjudant.
Je ne sais pas si les tirs avec balle traçante sont, ou non, interdits en période estivale. Mais je crois me souvenir d’une chose : lorsqu’une séance de tir est planifiée, les munitions sont retirées au magasin. Ce qui signifierait, si l’interdiction est avérée, qu’il y a d’ores et déjà un deuxième coupable : l’officier ou le sous-officier qui a fourni les munitions traçantes.
Et que dire du commandement de cette compagnie ? Voilà un adjudant qui prend un risque inconsidéré et qui semble être connu pour des antécédents violents, mais qui est présenté par sa hiérarchie comme un sous-officier parfaitement compétent.
De deux choses l’une : soit il était réellement compétent et son utilisation de munitions traçantes était validée tacitement par les officiers de Carpiagne, soit il était incompétent et ces mêmes officiers ont pris le risque insensé de lui laisser l’entière responsabilité d’une séance de tir par des températures élevées et un vent soutenu.
A l’évidence, tous les responsables ne sont pas mis en cause !
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