« Or plus un handicapé est lourdement handicapé, plus il aurait besoin de bonne pitié sociale, plus il coûterait cher. » Ai-je bien lu ?! Heu ... Je rencontre quotidiennement des individus qui ont tous leurs membres et ayant une capacité au travail tout à fait intacte. Or, fait étrange, ce sont justement ces mêmes individus qui sont parmi les premiers à chercher leurs chèques d’allocation sociale et qui coûtent des millions chaque mois aux contribuables Québécois.
Je crois bien que les biens portants peuvent parfois coûter plus chers à l’État que bon nombre de personnes qui doivent faire face à des situations de vie hors de leurs contrôles. D’ailleurs, les handicapés physiques occupent dans plusieurs des cas, du moins au Canada, des emplois rémunérés dans la fonction publique.
Petite anecdote en terminant : Je me souviens d’une dame qui m’avait offert un billet de 20.00 $ dans un bus municipal. Dieu merci ! Je lui ai répondu poliment que son 20.00$ ne m’intéressait pas du tout.
Handicapé ? Certes. Con ? Absolument pas ! Profiteur de sa situation ? Encore moins.