Des fayots, il y en a toujours eu, et parfois pires. Rappelez-vous du temps de Giscard, à pages pleines, il y en avait, sur les robes de Anne-Aymone, sur le regard bienveillant et perçant du « plus intelligent des Français » (eh oui), sa tenue distinguée, sa culture, sa forme physique, etc.
Mitterrand ? Sa culture prodigieuse, son sens florentin et inné (déjà) de la politique, son art de mentir, son extraordinaire résistance aux attaques, sa sublime stoïcité face au mal qui le rongeait (ah non zut on n’avait pas le droit d’en parler), la sagesse et l’Histoire incarnée quand il gravissait la Roche de Solutré avec ses courtisans en sueur, lui, même pas essouflé, etc...
Chirac a été moins gâté par les plumitifs de salon, évidemment, avec son côté tête de veau et bière à la bouteille, il faisait un peu populo, mais enfin il en a eu quand même.... L’animal politique, le dynamisme, la vision du Tiers-Monde, son extraordinaire culture en porcelaines chinoises, il faisait même paraît-il des expertises dans le monde entier !
Ce qui distingue Sarkozy des autres, c’est l’utilisation industrielle qu’il fait de ces tâcherons journaleux, et que chez tout est bon à prendre, ce qui paraîtrait faiblesse chez l’un est glorifié chez lui à un point risible. Ainsi que le culot invraisemblable et l’absence totale de pudeur - la grossièreté, en fait. Chirac se faisait mousser sur les porcelaines chinoises et le sumo, Mitterrand sur l’Histoire et la Littérature, Sarkozy nous exhibe son périnée.
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