Voir Nicolò Franco, Dix plaisants dialogues, III, 1579 (Dialoghi piacevolissimo, 1540) :
« Il n’y a chose en l’homme plus vitupérable que la fausse persuasion imprimée en l’entendement pour la dernière [la plus sûre] : car de là procèdent deux très grandes haines. La première vient de celui qui écoute, pour ce que l’écoutant, il est contraint de haïr soudainement celui qui a une telle persuasion. L’autre vient de celui qui se persuade telle chose, et est plus grande que la première, en tant qu’il se fait accroire être louable ce qu’il imagine, de manière qu’à l’instant il porte une haine mortelle à celui qui se détracte de telle imagination. » (trad. Gabriel Chappuys)
Il n’y a pas d’autre moyen de savoir qui a raison dans les polémiques que de laisser place à la confrontation. Penser à faire taire les experts (vrais ou prétendus) serait une attitude totalitaire.
La vérité est, selon la formule d’Edmond Goblot (1858-1935), ce qui : a) a subi l’épreuve de la critique, et b) en a triomphé.
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