Bonjour, mr Mourey.
Effectivement, Glozel est un des nombreux scandales de l’archéologie, de ses aveuglements et de son dogmatisme. Mais celui-ci est particulierement corsé.
Il apparait que l’archéologie officielle a nier et nier sans cesse Glozel, parce que ca ne rentre pas dans le dogme.
La lecture de l’article de Wikipédia est un début . Dominique de Tarragon nous éclaire :
Le 9 juillet 1924, M. CLÉMENT, instituteur, envoyé par le Dr de BRINON, de la Société d’Emulation du Bourbonnais, débarque à Glozel. Pendant ce mois de juillet, CLÉMENT passe son temps à fouiller le champ Duranthon, devenu le Champ des Morts. Le 28 juillet, CLÉMENT arrive accompagné de Mlle PICANDET, M. VIPLE et deux autres personnes. Au Champ des Morts, CLÉMENT et VIPLE détruisent ce qui reste de la tombe et VIPLE repart avec un grand panier plein d’objets trouvés là : des galets, une brique portant une empreinte de main, des morceaux de tablettes, des fragments d’os, etc… Malgré la promesse de les rendre, ces objets ne seront jamais revus.
Une quinzaine plus tard, VIPLE écrit à Emile pour
lui dire que tout cela est sans intérêt et que le mieux est
de remettre le Champ des Morts en culture. Ce qui est fait.
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A la même époque, M. DUSSAUD, conservateur du musée
du Louvre, raconte que Glozel est faux et qu’Emile FRADIN a gravé
sur les tablettes des signes du sarcophage phénicien d’ESHMOUNAZAR.
Comme si un jeune paysan jamais sorti de son village pouvait connaître
Eshmounazar !
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En 1928, on découvre encore des objets du type Glozel, aux alentours de Ferrières : au hameau du Guerrier d’abord, ensuite à Puyravel où on trouve dans une grotte souterraine, des os, des poteries très belles et des galets gravés de signes glozéliens. C’est M. DEPÉRET qui fouille les deux sites.
Devant ces découvertes, DUSSAUD écrit : « Aucun doute n’est permis ; les gravures de ces galets sont fausses ». M. DUSSAUD est venu une seule fois à Glozel, accompagné du Dr MORLET. A ce dernier qui lui disait : « Fouillez où vous voulez », DUSSAUD répondit : « Inutile, Glozel n’existe pas ».
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Le 24 février, arrive au musée de Glozel le Dr REGNAULT, président de la Société Préhistorique Française ; il achète un ticket, regarde les vitrines et s’en va. Aussitôt après, son avocat, Me Maurice GARÇON dépose une plainte en escroquerie à Moulins dont le procureur est M. VIPLE (celui qui était venu à Glozel en 1924). Le lendemain, arrivent à la ferme deux voitures noires d’où surgissent huit policiers qui mettent dehors les visiteurs du musée, puis perquisitionnent partout. Ils agissent sous les ordres du commissaire HENNET, qui est accompagné de REGNAULT.
Emile est fouillé ; son grand-père, grippé, est sorti de son lit ! Tous les meubles de la ferme sont fouillés, ainsi que la grange. Enfin, Emile, qui proteste, reçoit une paire de gifles du commissaire.
Ensuite, REGNAULT et les policiers s’enferment dans le musée. Presque toutes les vitrines sont brisées ; environ 200 objets sont mis dans des sacs, d’autres sont détruits rageusement. Après avoir fait un tour au Champ des Morts et interrogé encore Emile, tous s’en vont avec les sacs pleins, au bout de trois heures…
La famille FRADIN est complètement atterrée ! Elle prévient aussitôt le Dr MORLET, qui arrive le lendemain matin, accompagné de plusieurs journalistes. Dans la grange, MORLET sort d’un trou du mur – où un policier avait trouvé un galet – deux autres galets fraîchement gravés ! Comme c’est bizarre…
L’article de Tarragon est à lire absolument.
Pourquoi un tel acharnement contre Glozel ? Wikipédia nous donne la réponse :
"Certains vestiges sont particulièrement problématiques et comportent des éléments anachroniques. C’est le cas d’un galet portant une gravure de renne accompagnée de signes considérés comme alphabétiques : le renne a disparu de ces régions à la fin du Paléolithique supérieur, environ 10 000 ans av. J.-C., tandis que les plus anciennes traces d’écriture datent d’environ 3 300 ans av. J.-C. et proviennent du Moyen-Orient. Les signes de Glozel sont comparables à ceux de l’alphabet phénicien, fixé vers 1 000 av. J.-C., ou à ceux de l’alphabet ibérique qui en dérive.
Morlet publie un article évoquant un alphabet néolithique en avril 1926. Pour lui, il ne fait aucun doute que les auteurs des objets découverts à Glozel avaient développé un système d’écriture très nettement antérieur à celui des Phéniciens. Ses découvertes remettent en cause l’apparition de l’écriture au Moyen-Orient et en font une invention européenne."
Voilà l’explication. Glozel remet en cause l’historiographie officielle, les grandes thèses pondues par les chercheurs reconnus des prestigieuses sociétés d’étude de l’histoire.
Inadmissible. A partir de là, l’archéologie officielle va nier Glozel, en inventant toute sorte de prétexte, parce que ca remet trop de choses en cause.
Ca me rappelle bien des choses. Par exemple, la Pierre Runique de kensington, trouvée par un paysan au Minnesotta, qui montre que les Vikings étaient allés en Amérique.
Ca correspond pas à l’histoire officielle, c’est un faux affirment d’emblée les « savants » archéologues. La présence des Vikings au Vinland parait pourtant évidente.
Ou des inscriptions retrouvées en Roumanie (de mémoire) invalidant aussi l’hypothese de la naissance officielle de l’écriture.
Ou l’histoire des cranes de cristal, retrouvés dans une tombe au Mexique. Impossible, donc c’est pas vrai. On va dire que le découvreur l’a fait fabriquer quelque part.
L’histoire telle qu’on nous la raconte contient de nombreux mythes, soutenus et entretenus pas l’historiographie et l’archéologie officielle. Par dogmatisme. Par amour-propre.
Par intérêt aussi, car reconsidérer l’histoire, c’est aussi reconsidérer la façon dont nous voyons le monde. Et les pouvoirs en place ne le veulent pas.
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