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Ecométa Ecométa 15 août 2009 08:54

Mondialisation financière oblige, ceci dans partout dans le monde, les Banquiers tiennent les Etats par les « valseuses » ; et, il se trouve, désormais, démocratie oblige, soi-disant : que l’Etat c’est nous ! Il serait temps que ces Banquiers nous lâchent la grappe !  Il n’y avait, et l n’y a  qu’une seule et vraie solution pour sortir de ce véritable cercle vicieux, pour arrêter tout ce cirque financier, ce jeu de bonneteau financier : en nationalisant les établissements financiers !

D’où les Etats sortent-ils de l’argent sinon en l’empruntant sur les marchés financiers : un véritable cercle vicieux !

Il faudra payer deux fois au citoyen, comme client des banques qui doivent reconstituer leurs fonds propres (augmentation des frais bancaires et du taux de marge sur les prêts... ce qui est déjà fait), puis comme contribuable, même si on leur dit que l’Etat, au bout du compte, serait gagnant et donc le contribuable ; ce qui est loin d’être gagné car tôt ou tard tout le système s’écroulera ! Il y a dix fois plus d’argent dans l’économie virtuelle, celle de la cavalerie que pratique les banques entre elles, et n’oublions pas les multinationales ; dix fois plus que dans l’économie productive réelle et à plus ou moins long termes c’est intenable !

Faîtes ce que je dis mais ne faîtes pas ce que je fais ; c’est assez souvent le leitmotiv des puissants de ce monde d’humains : des dirigeants de toute sorte ! C’est ainsi qu’il peut y avoir deux poids et deux mesures ; c’est bien connu : selon que vous soyez riches ou miséreux... !

Poussons le raisonnement jusqu’a bout !

Imaginez que vous soyez, vous, individu ou entreprise lambda, en difficulté financière, limite en faillite personnelle, et, que, pour vous sortir d’affaire, il vous viendrait l’idée de faire de la cavalerie financière avec d’autres commerçants ; autrement dit : de vous faire escompter de faux billets de commerce pour vous financer sur des marchandises n’existant pas, comme on dit maintenant : des marchandises totalement virtuelles ! Croyez-moi, une fois au tribunal de commerce, ce qui est inéluctable, vous seriez considéré comme un tricheur tenu responsable de ses difficultés et lourdement condamné !

Arrivez là, au bord de la faillite, imaginez, après avoir fait de la cavalerie financière, vous trouviez encore un « prête-nom » qui emprunte de l’argent à votre place et, qui vous prête cet argent à un taux usuraire, (2 fois le taux du moment relève de l’usure) C’est précisément ce qui se passe ! A l’évidence vous ne pourriez pas le faire, et surtout pas avec l’aide des institutions, qui, bien au contraire, se retourneraient contre vous et vous feraient payer très cher ce type de pratiques !

C’est pourtant bel et bien ce qui se passe entre les banquiers et les Etats-Nations pour ce qui est du plan de soutien bancaire ; bel et bien ce qui se passe également entre Banques et autres Zinzins, sur les marchés financiers avec les contrats sur dérivés qui sont purement et simplement de la cavalerie financière car il n’y a jamais d’échange de marchandises ; les positions pouvant même être reportées ad vitam aeternam !

De la recherche de capitaux et la possibilité de se procurer rapidement des liquidités en cas de besoins impérieux, ce qui était le rôle de la bourse ; de la satisfaction de ces besoins financiers mais réellement économiques, aussi et plus récemment de la couverture de risques somme toute légitime, à la spéculation pure et à grande échelle : il y a là un sacré détournement de moyens élaborés par de beaux larrons en foire sur les marchés financiers !

Si les Etats mettaient autant d’énergie à lutter contre la spéculation que contre l’inflation la chose économique irait certainement bien mieux ;  en même temps iraient mieux : la politique et la démocratie ! Mais voilà, l’inflation coûte au capital, ceci, quand la spéculation, elle, lui rapporte !

Le problème de l’économie, du système économique, c’est qu’il n’y a pas d’« ingénieur système », pas de vision et d’approche réellement globale du système... il n’y a que des spécialités ; plus exactement : il n’y a que des spécialiste qui tirent la couverture à eux !

On pourrait logiquement penser que les politique pourraient être ces ingénieurs systèmes : visiblement non car ils trimbalent la même bêtise humaine que les économiste : en fait la même connerie !

En écrivant ceci, il me revient en mémoire quelques pensées d’Albert Einstein qui me paraissent fort à propos :

« La théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, (ou réalité) c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi ! "
(Albert Einstein) 

 
Il parlait de la nouvelle réalité physique qui s’offrait au yeux des physiciens du début du 20 è siècle, de la « nouvelle physique », la quantique ; mais ceci est aussi valable pour l’économie ! Ces physicien durent élever leur conscience pour comprendre cette complexité qui s’ouvrait à eux ; les économistes, et tous les dirigeant de cette planète, seraient bien inspirer d’en faire autant !

« L’imagination est plus importante que le savoir »
. (Albert Einstein)

Visiblement les économistes comme les politiques, tous bordés de savoir... du même savoir rationalo économico technoscientiste, manquent terriblement d’imagination ; c’est la raison pour laquelle il n’inventeront rein de nouveau mais s’accrocherons à leur savoir crétin surfait au superfétatoire !

« Il y a deux infinis, celui de l’univers et celui de la bêtise humaine ; encore que pour l’univers la chose ne soit pas certaine… »  
(Albert Einstein)

Une bêtise humaine qu’il ne considérait pas comme relevant des petits gens mais plutôt de l’« Elite dirigeante » !


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