Vous visez juste. Cependant le monde universitaire n’est pas cloisonné, on peut en sortir, multiplier les parcours, suivre plusieurs cursus... Des tas de possibilités alternatives existent, mais bien souvent rien n’est fait pour inviter à leur découverte.
Issu d’un filière littéraire (philo) à la fac, j’ai pu observer ce phénomène d« emprisonnement » que vous décrivez. Tout est fait pour faire penser aux étudiants qu’une fatalité pèse sur leur tête, qu’ils ne sont pas libres de diversifier leurs compétences , et qu’ils sont désormais engagés dans un tunnel duquel ne pourront sortir que quelques élus (qui réussissent les concours pour l’enseignement).
Ce climat général de morosité, je ne l’ai rencontré qu’à la fac.
Nouveauté, esprit d’entreprise, innovation, rentabilité sont de toute manière des termes honnis, car indiciblement mais résolument, la fac (au moins en lettres) est tout entière tournée vers le passé.
Il y a bien quelques master qui échappent à cette règle, mais curieusement on y trouve uniquement des personnes ne venant pas directemment du milieu universitaire.
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