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morice morice 27 août 2009 10:57

Merci Hibako, le problème de Tarantino c’est aussi son public en effet. N’ayant aucune culture cinématographique autre que superficielle, axés sur les cinq dernières années à tout casser du cinéma, gavés de jeux vidéos et de clips vidéos, ils s’échinent à trouver de l’esthétisme là ou il y n’y a que mauvais goût et plagiat des maîtres antérieurs. Dans une autre forme d’art, ce sont les mêmes qui s’extasient par exemple devant Jeff Koons. Dali est loi, très loin... c’est superficiel, c’est CREUX, ce ne peut même pas provoquer, ce qui est l’essence de l’art. Koons, c’est le Dali du pauvre, celui qu’une société mercantile admet parce que non véritablement provocateur. Albanel l’a encensé, ça donne une petite idée des dégâts artistiques. Le sommet de son vide était pourtant visible dans son ancien fief. Koons n’est pas un ancien trader reconverti pour rien : ce qui l’intéresse, c’est le compte-chèques, pas l’art. Son mariage avec la Ciccolina n’était qu’un coup médiatique de plus. Une des participantes à oser citer en comparaison Lubitsch : c’est exactement l’opposé. Pas une seule violence montrée chez lui, jamais, une direction d’acteur au millimètre et des scénars écrits et peaufinés. Ça ne prend pas une ride, alors qu’un Tarantino cinq ans après est devenu grotesque et bien trop marqué dans le temps. Oser parler de Lubitsch à propos de Tarantino, c’est venir parler d’Annie Cordy pour évoquer le hard-rock. Il y a la classe et ceux qui ne l’ont pas. Tarantino n’en n’aura jamais, voilà tout. Pas assez intelligent pour ça, visiblement.


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