Le paradoxe du sujet de la Kundalini est que celle-ci est présente dans l’histoire de la culture collective depuis toujours. La culture orientale la connait, la culture occidentale n’en est qu’à ses balbutiements et pour rejoindre Barbouse, un gros business se fait sur le dos de ces personnes démunies face à des expériences transcendantales.
Pourtant, il n’y a rien d’extraordinaire, si ce n’est la puissance de la Nature à l’oeuvre. La sève de vie est présente dans la nature dans n’importe quel arbre, plante et autre petite herbe. L’être humain possède également cette sève de vie qui est endormie dans le chakra racine.Ceux qui recherchent l’expérience à travers le yoga ou autre technique ne la rencontrent pas, ceux qui ne la cherchent pas la trouve.C’est ainsi que ce n’est pas, par la volonté que l’on peut déclencher le processus. Et cela n’est pas conseillé pour la dangerosité de la chose, nombre de personnes peuvent effectivement sombrer dans la folie et finissent en hôpital psychiatrique ou optent pour le suicide, sans compter la panoplie de gourus qui fleurissent sur le marché du bien-être.
La science occidentale ne se penche pas dessus car cette énergie des profondeurs est si subtile qu’aucune technologie actuelle ne peut la reconnaitre, « ce qui n’est pas vu, n’existe pas ».
La kundalini engage la personne dans un long processus de mort/renaissance où tout ce qui est dans la sphère inconsciente à l’état refoulé, ressort pour être décristalisé, sublimé. L’énergie du Soi qui était contenue dans les refoulements est alors libérée, ce qui occasionne, à chaque étape du processus, une plus grande conscience et augmente de fait le taux vibratoire. Une resynchronisation des lobes cérébraux se fait alors sur le temps permettant d’atteindre une vision plus unifiée du vivant, par l’intermédiaire de la glande pinéale et du chakra coronal. Le potentiel psychique enfoui dans l’Adn est à nouveau disponible.
Précisons au passage que les dons psychiques n’ont strictement rien à voir avec le degré de conscience. Ce dernier a pour base le respect intégral de soi et de l’autre, tout un programme pour peu que l’on décide d’être véritablement honnête.
Le sujet de la Kundalini est passionnant dans le sens où pour ceux qui le vivent en conscience, il s’agit d’une terre d’exploration sans limite, tout dépend de l’ouverture que l’on a, face à l’inconnu et donc à la Réalité. La Réalité est plus grande que nous. L’humilité est donc de rigueur, elle nous préserve de la stupidité, c’est ainsi qu’il est bon d’avancer dans le détachement, malgré les résistances dûes à la peur et à l’ego.
Il n’y a pas de recette miracle pour vivre ce processus, c’est un chemin profondément solitaire où il faut s’en tenir aux faits autant qu’à ses perceptions. C’est un savant mélange à trouver, entre raison et émotion, pour trouver l’équilibre. L’étude peut permettre de trouver certains repères mais elle ne remplacera jamais l’expérience directe, celle de la confrontation à la Réalité.
La Kundalini fait ressortir toutes les peurs jusqu’à la plus grande, celle de la mort, d’où les pétages de plomb qui peuvent en découler, la décompensation est hélas fréquente mais pas un passage obligé lorsqu’on apprend à se distancer de tout ce qui se trame à l’intérieur de soi.
Autrement dit, pour que sa maison soit propre, il faut la nettoyer.
Quelques références culturelles pour ceux qui ont envie d’aller plus loin, avec tout le discernement nécessaire :
Voilà maintenant plus d’un siècle et demi que des chercheurs venus du monde enter étudient la
Kundalini et évoquent l’importance majeure qu’elle peut tenir dans l’évoluton de l’humanité.
Des maitres spirituels : Jiddu Krishnamurti, Vimala Thakar, Ramana Maharshi, Sri Aurobindo, Osho
Rajneesh, Gopi Krishna, Swami Shivananda Saraswati, Swami Muktananda. Mantak Chia.
Des professeurs, ingénieurs et des écrivains : Itzhak Bentov, ingénieur, Sir john George
Woodrofe, professeur à l’université d’Oxford, Alice Bailey, écrivaine occultiste britannique, Héléna
Blavatsky l’une des fondatrices de la société théosophique moderne, Gurdjief, aventurier,
surnommé « le nouveau Pythagore ». Joseph Campbell, professeur, écrivain, orateur,
anthropologue et mythologue américain.
Des psychiatres, psychologues et chercheurs : Carl Gustav Jung, Lee Sannella, Stanislav Grof,
Ananda Bosman, chercheur et scientifique, expert en géométrie sacrée et neurophysique. Erik
Hofmann, psychologue danois. Halligan psychologue jungien.
Des français : Lilian Silburn, indianiste française, spécialiste du shivaïsme du Cachemire, du
tantrisme et du Bouddhisme, chercheuse à au CNRS, Jacques Vigne, médecin psychiatre, Marc-
Alain Descamps, philosophe et psychologue, françois Favre, écrivain, spécialisé depuis 20 ans dans
l’étude de la pensée gnostique, Louis Wan Der Heyoten. expert en Tai Chi Chuan et Qi Gong,
professeur de Karaté-Do, ceinture noir 7ème Dan et diplômé d’état Docteur en Naturopathie.
La liste est bien évidement non exhaustive.