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En réponse à :


lucien bomberger lucien bomberger 31 août 2009 18:20

 smiley.
Je suis bien d’accord avec vous pour le professionnalisme politique et le simplisme du processus démocratique.
Même si je suis apparemment le lanceur de l’idée du permis, ce que je réfute en tant que propiété personnelle, je ne peut prétendre avoir toutes les ficelles pour déterminer avec science (savoir et connaissance) la manière dont le jeu, que je souhaite volontairement ludique, permettrait de moraliser les mandataires avec ce magnifique permis à point.
Pour rendre plus difficile la chose, si cela ne l’était pas assez ainsi, j’éprouve quelques difficultés à mener un débat ici, et pire encore, j’aurai bien du mal à convaincre qui que ce soit que les moyens auxquels j’ai pensés pour approfondir cette idée puissent être d’une certaine manière viables sur le plan juridique et réaliste dans sa mise en place. Mais puisque vous êtes en demande de précision sur mon opinion, et vu qu’il n’y a pas grand monde sur ce blog pour apporter des suggestions (mais plutôt des publicités pour servir leur propre cause), je me lance quite à passer pour farfelu.
 
La morale est largement ancrée dans l’idéal de notre Justice. L’indépendance de la Justice est-elle cependant à remmettre en cause aujourd’hui ? J’aurai tendance à dire plus que jamais. Hélas les arcanes des codes ne sont guère pour moi des lectures digestes, et la magistrature ayant suivi un régime sec ses derniers temps, doit regorger de gens bien oisifs et bien plus compétent que moi pour se pencher sur les solutions législatives du permis à point. Ce n’est pas moi qui rédigerai le projet de loi. 
Peut-être effectivement il serait envisageable d’inscrire dans le code de bonne conduite de l’élu les concepts de moralité de Kant. L’éthique à suivre à la lettre contiendrait bien sûr les lignes directrices dont la morale ne peut s’écarter, mais aussi devrait comporter parallèlement les limites distinctes que l’homme faible à tendance à franchir sous l’effet de l’attraction du désir d’accroître ses pouvoirs, une notion passable du pouvoir obscur. Citer les exemples de ses prédecésseurs qui ont menés à adopter ce permis lui montrerait également les dangereuses limites à ne jamais franchir pour qu’il puisse « jouir » à terme de la grandeur de telles responsabiltés . Et quand bien même ainsi assermenté s’il devait se détourner de son cap, il devra comparaître comme il se doit devant la Justice, toute impunité mise à part, pour rendre des comptes sur ses actions contrevenantes à l’éthique et à la morale qu’exige son poste d’intérimaire. Si le délibéré le condamne, malgré toute la prévention dont il a bénéficié à la prise du mandat, à une sanction effective alors des points lui seront ôtés selon un barême précis. Ils ne seront jamais récupérables ! Ainsi déstitué d’une partie de son capital de point, alors même qu’il avait juré d’être dans la stricte rectitude de l’application des règles, il devra pour cette grave erreur, souvent proche du viol démocratique, parcourir le chemin de l’humilité. Cette humilité nécessaire et essentielle aux justes, trouvera sa voix dans l’accueil de l’opinion publique. Ce n’est pas pour le retour aux arènes où le festin de l’animal nous régale n’en déplaise à certains barbares, mais plutôt une manière douce et très ludique d’entrevoir la moralisation des immoraux. Confronter à l’opinion souveraine via des moyens de télécommunications modernes telles que nos citoyens les connaissent, le fautif en peine devra faire des excuses publiques en précisant quelles furent ses motivations. La plèbe enfin heureuse de voir que l’humain se repentit jugera à sa manière si ses propos sont fondés de vérité ou entâchés de mensonge. L’homme a en effet une particularité notable à changer de mentalité lorsque le danger le menace. Son danger c’est la perte totale de sa côte de popularité : triste sort des mauvais usurpateurs de la démocratie. Pour cela il faut prévoir encore des réformes, ce qui n’échappe jamais à toute bonne révolution, pour éradiquer définitvement le pouvoir qu’ont les hommes sur les médias et les rapports néfastes qu’ils opérent avec l’info et leur communication. La moralisation totale n’est pas une mince affaire (surtout lorsque il faut imaginer l’après désinformation des mass-médias). C’est pour cela que cette révolution doit être ludique. Quel citoyen ne rêve pas d’envoyer un sms pour exprimer son suffrage et faire en sorte que tel « sale type » ne mérite plus qu’on le revoit sur la scène politique ? Bon nombre croyez-moi ! . Evinçons les violeurs de la démocratie !

Selon mon idée, et après décision de Justice, un coefficient doit pouvoir être affecté par l’opinion publique.

Vision subsidiaire de mon plan de remoralisation.
L’opinion publique participe à l’éviction ou au rattrapage des « condamnés » via une chaine dédiée à la télé réalité politique. Une émission qui pourrait s’intituler « Droit de réponse / droit de savoir » devrait pouvoir accueillir sur un plateau les hommes politiques qui ont commis une infraction puis qui ont été condamnés en Justice en comparution immédiate. Là la plèbe avertie et fervente défenseuse de la démocratie (et pour cause) sera ravi de se divertir pour moraliser les usurpateurs indignes, les menteurs de masse. Mais bien sûr ne pourront acclamer la demande de la mise à mort (à moins que la guillotine ne soit le voeux du peuple à ce moment là de l’histoire). Néanmoins si le mandataire, soit par pure étourderie, soit par volonté de nuire fini par perdre tout ses points alors l’Etat le fera entrer dans un programme d’humanisation et de remoralisation. Il verra ses salaires autrefois attribués à vie versés à des causes humanitaires, puis devra effectuer pendant une période de 20 ans du bénévolat dans une région du tiers monde tirée au sort sur une planisphère. Si son rachat semble impossible il pourra racheter son image aux yeux du Monde en allant ainsi oeuvrer le bien de l’opprimé, pour combattre la pauvreté, l’ignorance, pour que son coeur s’ouvre sur le monde, qu’il devienne une partie infilme du mirroir de l’humanité. 

 
La liberté d’expression est logiquement prépondérante en Démocratie. C’est pour cela que je vous expose éparpillé mon rêve d’un nouveau monde où la démocratie est reine de tous nos projets de société. Nul ne doit pouvoir s’imaginer la violer sans en subir de graves conséquences. La démocratie est ma mère, ma femme, et ma fille. J’en serais toujours le fervent défenseur.


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