Les bibliothèques n’ont pas de droits de reproduction à l’usage public. Elles n’ont de droits que celui du prêt et de la reproduction partielle, et c’est notamment sur ce dernier que Google s’appuie pour faire fonctionner son moteur de recherche bibliothécaire Goggle Books.
Les enjeux pour les bibliothèques et pour Google Books sont les mêmes. Vous comprenez dès lors pourquoi tous les éditeurs s’opposent à attribuer des droits de reproduction complets aux bibliothèques. Ce serait la mort programmée et rapide de l’ensemble des réseaux de distribution, y compris les géants de l’OpenBokk Alliance.
Quant au coût de la reproduction à la demande, le modèle existe déjà et sera certainement adapté au livre : c’est celui de la reprographie. Comme je l’ai écrit, les principaux acteurs de la reprographie numérique ont déjà mis au point plusieurs procédés analogues à EBM mais attendent de voir comment le secteur évolue avant de les mettre sur le marché et d’obliger une grande partie de leurs clients, prestataires d’impression, à moderniser leur outil de travail.
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