Il suffisait il y a 25 ans de prendre de la chloroquine pour se prévenir contre le paludisme. Il a fallu ensuite recourir à une association de médicaments dont un en particulier provoquait des crises schizophréniques. Et puis on est passé encore à d’autres médicaments. Le vaccin connaît les mêmes problèmes, à savoir s’adapter à la complexité de l’évolution de cet organisme. Il reste la prévention qui dans ce cas n’est pas un pis-aller mais une réponse adaptée face aux problèmes de mutation ; les moustiquaires imprégnées, l’asséchement des eaux stagnantes, la pulvérisation résiduelle, la promotion de l’hygiène et l’assainissement ont un réel impact sur la propagation du paludisme.
Reste que si le paludisme sévissait dans la même proportion dans les pays européens, et représentait un investissement lucratif, la recherche médicale s’y intéresserait davantage, mais cela est vrai pour toutes les maladies tropicales et de pauvres comme la tuberculose, aussi très meurtrière, mais beaucoup plus facile à prévenir et à traiter, si on en a les moyens.
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