Distraire< détourner (le regard)
"...Cette
communication autour des banquiers permet d’atténuer la grossièreté de
la
situation en cette rentrée. D’un côté des traders et des banques
d’investissement qui se goinfrent,
un CAC40 qui retrouve des couleurs. Et de l’autre, un chômage qui
explose. Le contraste est saisissant et sans le discours vengeur sur
l’injustice des temps et les dérives de la finance, ledit équilibre
serait
impossible. En bête politique, le Président sait qu’il marche sur des
œufs. La
réforme de la taxe professionnelle et l’instauration d’une contribution
énergie climat qui s’annoncent dès le projet de loi de finances 2010
n’arrangent pas le
tableau des prochains mois et ce n’est pas la perspective d’un grand
emprunt (Alain Juppé et
Michel Rocard se lancent dans leur travail commun ce mercredi) qui
modifiera la donne. Si grâce à la
crise, les banques ont privatisé leurs profits et mutualisé leurs
pertes, au
final c’est le contribuable qui paye.
Et paiera toujours plus. L’état des
finances publiques en France ne laisse aucun doute sur la question. Les
rodomontades sur la scène internationale, la sélection des banquiers en cibles
mouvantes d’une thérapie collective contre les fauteurs de troubles ont cette vertu : elles distraient. .." (Mediapart)
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération