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Pierre Pierre 27 août 2009 08:37

Je ne suis pas économiste, je ne vais donc pas vous décrire les mécanismes qui vont nous faire sortir de la crise. En tant que lecteur assidu, j’observe, avec beaucoup d’autres, quelques points évidents et qui posent question.
- Nous ne connaissons pas encore tous les actifs toxiques des banques. Nous attendons leurs prochains bilans pour en savoir plus et il peut encore y avoir des surprises. Que se passerait-il si de nouvelles banques étaient en faillites ? Si les états n’avaient pas la volonté ou les moyens d’encore intervenir ? Beaucoup de gens, surtout aux USA, pensent qu’il ne faut plus intervenir.
- Tous les pays occidentaux sont endettés comme ils ne l’ont jamais été. Comment cela va-t-il se résorber ? Austérité budgetaire ? Monétarisation de la dette ? Création de nouvelles richesses ?
- Les pays qui ont encore des excédents commerciaux ou des réserves monétaires rechignent à les placer dans des bons du trésor US, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques. Où cet argent ira-t-il se placer ? Comment réagiront les Etats-Unis ?
- Les banques continuent à restreindre le crédit aux entreprises. Je suis entrepreneur, j’en sais quelque chose. Comment va-t-on créer des emplois ? Pas avec les bénéfices qui n’existent plus. 1. Moins d’emplois. 2. Plus de précarité. 3. Moins de consomateurs et l’effet d’entainement nous ramène au point 1. Et l’Etat ou l’Union Européenne ne veulent pas intervenir pour des raisons dogmatiques !
- Les Etats-Unis, la superpuissance planétaire, sont impliqués dans des guerres dont personne ne voit la fin. Vont-ils se désengager ou vont-ils étendre les conflits pour relancer leur économie et encore davantage contrôler les matières premières ? Le vice-président US est nettement moins pacifiste que Obama.
Ceci n’est pas une liste exhausive des points qui peuvent boulverser le déroulement de sortie de crise comme nous l’assène les adeptes de la méthode Coué. Les cartes sont dispersées dans tellement de mains que rien n’est prévisible. 
Je citerai simplement Socrate. « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. » Nos économistes des médias devaient être un peu plus humbles.



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