Pour finir : j’ai eu tort. Je relis le premier paragraphe de Barthes : « Le plaisir du texte » (1973) Cette façon d’être (68 ?) qui sest perdue :
« Le plaisr du texte : tel le simulateur de Bacon, il peut dire : ne jamais s’excuser, ne jamais s’expliquer. Il ne nie jamais rien ; »Je détournerai mon regard, ce sera désormais ma seule négation.«
Et plus loin :
»Le plaisir du texte n’est pas forcément ce texte triomphant, héroïque, musclé. Pas besoin de se cambrer. Mon plaisir peut très bien prendre la forme d’une dérive. La dérive intervient chaque fois que je ne respecte pas le tout, et qu’à force de paraître emporté ici et là au gré des illusions, séductons et intimidations du langage, tel un bouchon sur la vague, pivotant sur la puissance intraitable qui me lie au texte (au monde), il y a dérive, chaque fois que le le langage social, le sociolecte, me manque (comme on dit : le coeur me manque) Ce serait un autre nom de la dérive : l’Intraitable - ou peut-être encore : la Bétise."
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