L’ANPE avait été créée par Chirac (pour rappel) en 1967 car commençait le déclin du plein emploi. Le but non avoué était non pas de retrouver du travail aux demandeurs d’emploi –cela se faisait néanmoins beaucoup plus facilement à cette époque-mais de fournir des STATISTIQUES sur l’évolution de l’emploi et par corollaire l’indemnisation du chômage.

Quarante ans plus tard, le problème n’a pas changé, « Pôle-Lanta » reste toujours un parcours du combattant mais sans aucun gagnant ni exotisme sauf pour le gouvernement qui accommode les chiffres surtout à l’approche de la communication mensuel du nombre de « sans-emplois ». Cet organisme reste une annexe de l’Insee …et une agence de com..

Quant à l’apport des personnels de l’AFPA, cela va engendrer encore plus de problèmes que cela en résoudra.

Primo les psychos de l’AFPA, compétents au demeurant, sont ou étaient surnommés « La République des Psychos » car leurs pouvoirs étaient étendus. Leurs postes physiques étaient  distants par rapport aux autres structures. Or leur intégration au sein des personnels P-E va se faire dans des lieux ouverts « Open space   » normalement. Dans les nouvelles agences labellisées, il manque déjà de bureaux et d’espaces dédiés  alors,  avec la venue même parcimonieuse de ces personnels, les conditions d’accueil et de travail vont être très dégradées.

Deuxio L’ex Anpe avait le même type d’emplois, les ex conseillers professionnels qui ont disparu fonctionnellement parlants noyés sous un seul vocable conseillers à l’emploi mais qui restent physiquement et professionnellement aptes à occuper les mêmes fonctions. D’où de possibles conflits à venir !! Je ne parle même pas du problème salarial !!!!

Tertio le cas de Saint Maur est loin d’être une exception ; c’est toujours la norme en zones denses et urbanisées. La gestion immobilière de Pôle- Lanta a commencé par la direction générale puis descend les échelons directions régionales puis territoriales puis les agences donc il n’y a pas lieu de s’étonner de cette organisation bipolaire.  

Comme cette « transmutation » s’est faite aux forceps dans la précipitation, il ne faut rien attendre à court ou moyen terme et à long terme, le service public, avec l’aval de la commission de Bruxelles, sera définitivement privatisé.

Pour le présent, peu de perspectives hélas sauf à se prendre en charge soi-même…