« ...obtenir une consommation civique, responsable et respectueuse de la planète. » est en effet un enjeu de taille, aujourd’hui où nous pouvons constater l’état déplorable dans lequel nous avons plongé cette planète.
Savez-vous qu’il est devenu interdit de consommer anguilles et « poissons de fond » dans un certain nombre de bassins en France pour cause de PCB à des teneurs dangereuses, qu’une étude portant sur l’état des eaux aux Etats Unis montre une pollution généralisée et forte au mercure, cas que l’on retrouve en Guyane avec de nombreux cas de malformations et pathologies lourdes...
Alors qu’il y a 20 ans en été il fallait nettoyer son pare brise des insectes qui s’y étaient écrasés au moins une fois par jour on peut parcourir aujourd’hui des centaines de km sans que cela soit nécessaire...
Nous sommes dans le cours de la sixième disparition massive et rapide d’espèces, la première qui soit imputable aux activités humaines, avec notamment l’amenuisement sévère des populations d’insectes pollinisateurs qui ont jusqu’à maintenant travaillé gratuitement à notre bénéfice car une part importante de notre nourriture (et de la beauté de notre environnement) dépend de la pollinisation.
Des centaines de millions de personnes en Inde, en Chine, au Brésil et dans bien d’autres pays sont en voie d’atteindre notre niveau de vie, que nous avons acquis en provoquant de très nombreux et très graves déséquilibres environnementaux, voir par exemple l’effondrement des stocks de poisson dans les océans, qui affecte de très nombreuses espèces.
Si nous continuons avec les mêmes méthodes, et si s’ajoute l’impact de ces nouveaux « consommateurs » utilisant des méthodes identiques aux nôtre, que pensez-vous qu’il adviendra ?
La Terre demeurera-t-elle longtemps vivable ?
J’en doute fort et cela nous conduit à tenter d’ « ...obtenir une consommation civique, responsable et respectueuse de la planète. »
Sur la / les méthodes pour y parvenir il y aura évidemment débat, entre ceux qui auront compris qu’un grand nombre de nos comportement hypothèquent gravement l’avenir et ne voudront pas poursuivre dans cette voie et ceux qui ne voudront l’admettre.
Gouverner étant, dit-on, prévoir, il faut prévoir ce que pourra être l’influence de nos comportements dans l’avenir et, si nous ne voulons pas endommager par avance cet avenir, décider de ce qu’il nous est ou non permis de faire.
Sur la base de telles décisions il sera indispensable d’imposer à tous des règles qui devront être des garde fous.
Après tout on pourrait dénoncer la « dictature » en ce qui concerne l’interdiction, en France et probablement dans un certain nombre d’autres pays, de fabriquer soi même sa voiture, avec un moteur de tracteur ou d’avion et tout ce que l’on pourra imaginer, et de l’utiliser sans homologation sur les voies publiques.
Car cela est une atteinte réelle à la liberté de chacun de concevoir et utiliser un véhicule original.
Mais cette interdiction nous évite d’être confronté à des véhicules qui pourraient être de véritables dangers publics, comme le sont les algues vertes proliférant en Bretagne et bien d’autres choses...
Alors oui, vient un moment où il faut limiter, encadrer, légiférer... à défaut de pouvoir se fier à des comportements qui offriraient toutes les garanties nécessaires...
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